L’intervention la plus lointaine du facteur culturel dans la psychologie remonte au XIX° Siècle au débat entre ‘’ l’inné ’’ et ‘’ l’acquis ‘’. Ce débat a réussi à démontrer « quasi expérimentalement que le culturel n’est pas un ajout à une nature humaine, mais l’ingrédient pour ainsi dire organique du développement normal» 337 .
Saisir l’influence du milieu sur le psychisme est une idée, voire, un principe qui a poussé les psychologues à comprendre qu’il est impossible d’expliquer sérieusement les conduites humaines, sans tenir compte des données contextuelles, et porter leurs études sur divers peuples considérés comme «primitifs » 338 .
D’ailleurs, les recherches de Margaret Mead sur la formation de la personnalité chez les populations d’Océanie, ont joué un rôle prépondérant pour montrer l’importance du milieu social sur la construction personnelle de l’acteur, d’emblée, l’importance du facteur socioculturel dans le processus de la socialisation de l’individu en mettant en cause les théories de Freud.
De telles observations de M. Mead accompagnées de celles de Ruth Benedict, Bronislaw Malinoveski 339 … on constate que l’interférence des racines de l’interculturel a commencé avec l’anthropologie, déjà développant le courant culturaliste et entrain de progresser vers l’anthropologie psychique qui a joué un rôle décisif dans le développement de la ‘’ psychologie culturelle’’ ou de’’ l’interculturel ‘’ qui font les facettes d’un même diamant.
En dépassant la psychologie sociale et l’anthropologie qui établi des synthèses notamment géographiques et historiques, la psychologie comparative qui porte sur diverses cultures afin de constater les différences culturelles et découvrir les lois universelles du comportement humain. Le débat de la psychologie comparative n’était pas seulement entre nature et culture mais entre universel et singulier.
C’est ainsi qu’au début du XIX° Siècle, avec l’anthropologie psychologique, mise en place par l’école culturaliste, les recherches ont commencé à prendre en considération les relations entre la culture et la psychologie.
Or, nous attirons l’attention sur le fait qu’entre les deux guerres mondiales, les recherches psychologiques avaient pour but principal d’augmenter le rendement des entreprises, et les chercheurs croyaient que les lois de la psychologie étaient conçues comme étant universelles.
A cette époque, qui voit l’apogée du colonialisme, « les images des peuples colonisés étaient stéréotypies et marquées par l’exotisme… les différences furent conçues comme des infériorités, et en Amérique cela s’appliqua à ceux qu’on appelait les nègres » 340 .
Par conséquent, nous constatons que la question de la différence culturelle n’était pas encore mise en relief, et s’il y avait des recherches qui l’ont abordé c’est plutôt pour des profits politiques (coloniaux) et économiques.
Quelques années après la fin de la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis étaient envahis par des flux d’immigrés, depuis le vote en 1965.
Avec cet évènement, les Etats-Unis ont ouvert leurs portes en accueillant des acteurs sociaux de toutes ethnies, religions, ce qui les rend une société multiculturelle ; d’où s’imposent beaucoup de problèmes sociaux résultant des contacts culturels entre des personnes d’origines culturelles différentes. Bref, les Etats-Unis se trouvent face à l’enjeu de l’hétérogénéité culturelle.
Suite à la reconnaissance des minorités ethniques, la psychologie sociale, qui oscille entre deux pôles : l’individu et le groupe, surgissait la psychologie sociale expérimentale avec F.H. Allport. Celui-ci considère que toute relation sociale révélait un conflit de personnalité, en ce sens que, lorsqu’elles entrent en contact les personnes se mesurent inévitablement.
En réfléchissant aux problèmes que posent les conflits humains, Jacob Moreno a adopté une nouvelle méthode, la sociométrie, afin d’expérimenter sur le plan de la réalité vécue, les processus d’interaction sociale.
Il introduisait dans la psychologie concrète les concepts de spontanéité et de créativité, par l’intervention de techniques telles que le psychodrame et le sociodrame, qui permettent d’expérimenter d’une perspective thérapeutique.
Malgré le développement expérimental de la psychologie sociale et les efforts de Moreno de construire progressivement une science authentique de la société américaine, la psychologie sociale n’a pas réussi à trouver des solutions efficaces aux problèmes sociaux et psychosociaux qui envahissent les Etats-Unis qui cherchent des moyens efficaces pour traiter la pluralité culturelle. Ces problèmes résultant de facteurs multiples : sociaux, économiques, ethniques, religieux, politiques, culturels… face auxquels les études monodisciplinaires (même expérimentales) restent incapables de nous informer de la réalité sociale et d’en profiter au maximum pour résoudre les problèmes sociaux. D’où ressort la nécessité d’une approche pluridisciplinaire qu’adopte la psychologie interculturelle, qu’elle a éclairci avec la notion du melting-pot, qui a vu le jour en 1980-1990, suite à l’importance grandissante de la culture dans la psychologie et la dominance du multiculturel.
Ainsi, la psychologie interculturelle a pour noyau le ‘’ melting-pot ’’, la perspective dynamique de la culture (1970) 341 comme peau et les passions multiculturelles (1980-1990) 342 comme berceau.
Concernant l’émergence de la psychologie interculturelle en France, Carmel Camilleri est un des premiers qui ont contribué à construire la psychologie interculturelle en France permettant ainsi d’inaugurer un nouveau champ de recherche.
Les orientations théoriques de Camilleri interprètent les comportements à travers ses contours culturels.
L’auteur est connu grâce aux recherches sur les changements socio-cultuels dans les pays du « Tiers-monde », sur les problèmes que pose l’intégration culturelle des immigrés en France, Etat-centralisateur, qui construit son unification autour du concept Etat-Nation et à travers les concepts de terre, patrie, république et laïcité en tant que synonyme d’égalité.
Il s’agit d’une idéologie du nivellement culturel qui souhaite l’avènement d’une culture mondiale guidé par l’égalité et la disparition d’entités culturelles distinctes.
Ce prétexte apprend d’un universalisme culturel qui n’a pas réussi à cacher les traits ethnocentriques de la culture française. Ceux-ci se manifestent «par un vigoureux consensus des élites pour rejeter les idées et les pratiques des politiques multiculturelles… [en éprouvant] ce que l’on appelle le modèle républicain d’intégration en tant qu’approche appropriée du défi posé par les populations immigrantes non-européennes s’établissant en France pour le long terme !…[donc] pour la plupart des élites politiques de France, seul le modèle républicain d’assimilation peut accorder égalité et liberté aux immigrés » 343 .
Cet ethnocentrisme de la culture française a pris son aspect le plus achevé pendant la période de la colonisation où la culture française s’est avérée civilisatrice et supérieure.
L’école a toujours été l’instrument privilégié de cette uniformisation où toute différence devait disparaître. Cette politique a visé l’assimilation des différentes vagues d’immigration.
L’immigration donc, liée aux concepts : altérité et différence culturelle, bouleverse le modèle de société que s’est choisi la France, ce qui rend possible, le risque d’éclatement de désordre social.
A côté de ce risque de dérèglement social, il existe des immigrants qui refusent ce modèle d’assimilation tout en voulant vivre en France.
De ce fait, une grande partie du peuple français trouve une difficulté à accepter celui qui décide de séjourner en France sans changer la culture d’origine, sa nationalité.
Cette résistance à l’assimilation se trouve même chez ceux qui sont juridiquement français c’est à dire ceux qui ne considèrent -tout simplement- que le fait de changer les papiers. C’est ici le nœud central de la gravité du rejet réciproque entre les ‘’ vrais ‘’ français, d’un côté, et les immigrés ou les immigrés-français, d’un autre côté.
De ce fait du rejet réciproque, on peut dire que la dynamique sociale de la société française est axée autour de deux pôles : ne pas devenir français et l’attachement à la culture d’origine, est le premier pôle du côté des immigrés ; la distinction entre autochtones ou français ressortissants d’ailleurs, est le deuxième pôle du côté des français.
Cette dynamique nous informe que le point commun entre la population française et l’immigrant est la difficulté d’accepter la différence culturelle. Cette difficulté a mobilisé les chercheurs en Sciences Humaines telles que l’éducation, la sociologie, la psychologie…à remettre en cause non pas seulement le modèle d’assimilation mais même la psychologie classique.
De là -surgit du terrain- d’une part, un nouveau type des relations et de socialisation qui prend en considération la différence culturelle et la complexité engendrée par le contact des cultures et d’autre part, la nécessité d’une nouvelle approche en psychologie qui prend en valeur la différence culturelle. Ce besoin, traduit par la psychologie interculturelle, qu’a inauguré en France Carmel Camilleri, a proposé une nouvelle perspective concernant la relation entre le psychisme et la culture ; qu’en est-il ?
En adoptant une perspective anthropologique pour définir la culture, Camilleri refuse l’approche classique de psychologie culturelle, autrement dit, l’approche évolutionniste hiérarchisante, selon laquelle les sociétés humaines sont divisées en deux : sociétés traditionnelles et sociétés modernes. Ces dernières représentent le modèle de référence qu’il faut atteindre, les sociétés traditionnelles. D’ailleurs, la culture selon cette perspective évolutionniste signifie ‘’Culture-Civilisation’’ c’est-à-dire la culture est en corrélation avec la civilisation en tant que critère du développement.
Pour Camilleri, avec l’anthropologie culturaliste, de nouveaux horizons vont se manifester. Dans les relations Psychologie-Culture, il croyait que la culture n’est plus une Culture-Civilisation ou une entité autonome mais « ce qui excède le naturel [c’est-à-dire] ce qui caractérise en propre cette production au sein de ce groupe…elle [la culture] se profile…derrière ce que l’on appelle les traits culturels » 344 .
C’est pourquoi selon l’auteur «on évolue ainsi vers la notion de pattern ou modèle qui en dissociant le moteur de la culture, de ses contenus, permet précisément de rendre compte de ce quelque chose qui singularise chacune d’entre elles » 345 .
D’après l’auteur, « la culture est l’ensemble plus ou moins fortement lié des significations acquises les plus persistantes et les plus partagées à ce groupe, sont amenés à distribuer de façon prévalente sur les stimuli provenant de leurs environnements et d’eux-mêmes, induisant vis-à-vis de ces stimuli des attitudes, des représentations et des comportements communs valorisés, dont ils tendent à assurer la reproduction par des voies non génétiques » 346 .
Alors, il a adopté la notion du modèle distinctif « qui est une forme dynamique concrétisée dans une logique... régissant les aspects importants du dynamisme
Sociale » 347 parce que :
1- Il s’inscrit dans une perspective dynamique qui exclut tout jugement de valeurs, puisque chaque formation culturelle est à évaluer à partir de sa propre logique, en relation avec son propre modèle.
2- Ce modèle est global, précis et méticuleux, il nous informe à propos de tous les détails et contenus culturels afin de nous clarifier tous les traits culturels. Avec ce modèle « il n’y a aucun contenu qui soit susceptible d’échapper à l’investissement par cette forme : tous les comportements du sujet et leurs produits, mais aussi tout ce qu’il reçoit et assimile, peuvent être informés par sa culture » 348 .
3- Il refuse toute pensée unique ou ethnocentrique qui ignore le relativisme culturel.
4- Il considère la reconnaissance de la différence culturelle comme l’une des conditions principales pour construire l’interculturel.
Alors, qu’est-ce que l’interculturel pour Camilleri et quelles sont les conditions principales de sa réalisation ?
Pour l’auteur, la simple coexistence de cultures différentes dans une même société ou dans un même groupe signifie le ‘’ pluriculturel ‘’ ou le ’’multiculturel ’’ puisque les rapports entre les acteurs sociaux dans cette situation sont laissés au hasard et à la conjoncture de plusieurs facteurs et événements. C’est pourquoi ces relations peuvent viser l’isolement et le conflit, ce qui les rend incapable d’être interculturelles. Pour atteindre le niveau de l’interculturel, il faut qu’elles « dépassent ce stade, viser à construire entre elles une relation convenablement régulée permettant d’accéder à un nouveau plan : celui d’une formation unitaire harmonieuse transcendant leur différences sans les évacuer » 349 .
Alors, l’interaction sociale guidée par la ‘’communication correcte ‘’, c’est-à-dire la communication qui respecte la différence culturelle entre les porteurs de cultures, est le point de départ qu’a choisi Camilleri pour construire l’interculturel en France.
Ainsi, selon lui, l’interculturel répond à des options culturelles dont chacune dépend du niveau qui lui convient, et exprime la nécessité de ce nouveau domaine en psychologie.
Au premier niveau, l’option culturelle se base seulement sur le fait social.
Selon Camilleri, la caractéristique majeur de notre époque est l’interpénétration des groupes différents, spécialement sur le plan culturel, « d’où la nécessité si l’on veut éduquer au futur, de socialiser au pluriel car l’avenir nous imposera la gestion de plus en plus complexe de la diversité qui se multiplie, et surtout se revendique» 350 .
De plus, il ajoute l’industrialisation qui a imposé « un nouveau modèle général de socialisation » 351 , habituant les acteurs sociaux à s’adapter avec le principe de prendre la différenciation socio-culturelle en considération qui serait le prochain acquis du futur processus de socialisation. Il faudrait, donc, être logique en choisissant ’’ l’option réalisme’’ d’une part, et prendre l’initiative pour construire la psychologie interculturelle, d’autre part.
Au second niveau, établir la psychologie interculturelle, c’est un choix qui répond « à une option normative destinée à favoriser l’avènement d’un état humain jugé préférable » 352 .
Selon ce deuxième niveau, l’auteur essaye de clarifier l’idée que les acteurs sociaux -considérés comme des fins - ont le droit de vivre en adaptation totale avec leurs systèmes de valeurs, les représentations auxquelles ils appartiennent tant qu’ils les jugent bonne.
C’est pourquoi l’individu dans son système culturel il trouve les meilleures conditions pour être lui-même, se réaliser et atteindre les performances.
Il est donc légitime d’attribuer ce droit aux autres tant que les systèmes culturels sont une sorte de « trésors commun … [et] chaque culture est un épisode créatif concrétisant une nouvelle potentialité d’une nature humaine dynamique et jamais achevée » 353 .
Soucieux de l’installation de la psychologie interculturelle, Carmel Camilleri propose les conditions principales de la réalisation de l’interculturel. Quelles sont donc ses consignes ?
La formation interculturelle des enseignants dont les classes comprennent des étudiants de différentes ethnies, religions, nationalités...était le point de départ pour exposer les conditions principales de la réalisation de l’interculturel.
D’abord, la communication adéquate entre partenaires appartiennent à des cultures différentes, est la condition qui maintient l’interculturel et l’approfondi.
Pour Camilleri, communiquer ici perd son caractère de naturel et de spontanéité, il n’est plus un moyen de transmettre des énoncés, des expressions, des paroles, des messages verbaux à quelqu’un, communiquer, selon lui, c’est partager le contenu des termes et les significations des concepts et des idées, autrement dit communiquer : c’est partager d’implicites.
D’après lui, la façon correcte de signifier et de traiter la différence chez les autres et lui- même, c’est prendre en considération l’opposition et l’utilité de la pluralité culturelle en évitant de chercher à tout prix, un sens ou une valeur unique et significative, selon notre code culturel. Bref, c’est une invitation au relativisme culturel qui exige d’admettre et de respecter tout ce qui est non familier et étranger.
D’autant plus, l’auteur considère que l’apprentissage à l’interculturel nécessite d’avoir
« un système d’attitudes complexes » 354 qui établit des dispositifs subjectifs permettant de traiter d’une façon correcte la question de la différence culturelle.
Donc, selon Camilleri l’interculturel n’est pas seulement une affaire extérieure (relation avec l’autre conditionnée par le respect de la différence culturelle) mais aussi un objet et une activité intérieure qui consistent à intérioriser et faire durer les dispositions personnelles de l’individu, ce qui rend le fait possible effectivement. L’interculturel est « un savoir être, à partir duquel on découvre la bonne manière d’utiliser le savoir et l’on invente, au fil des situations, le savoir-faire adéquat » 355 .
En exposants les « attitudes maîtresses » nécessaires pour la construction de l’interculturel, Camilleri souligne l’importance des conditions suivantes :
Avec le relativisme, les acteurs sociaux dynamisent leurs cultures actuelles par des modifications adaptées leur permettant de trouver une solution à un problème neuf : l’accord entre porteurs de systèmes culturels différents. Ainsi on évite la modification de la différence en une fermeture sur soi. Ce relativisme invite, donc, les acteurs sociaux à nouer des relations égalitaires traduisant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et évitant toute sacralisation possible.
Et puis, il faut s’habituer à « sortir de soi et des siens » 357 . C’est un processus à risque. Le rôle du sujet consiste ici à essayer de résoudre ce problème qui menace l’harmonisation de sa personnalité, ses valeurs, ses représentations même son identité.
Outre cela, éviter que la différence soit source de la fermeture sur soi et la sacralisation de la culture d’origine en insistant sur « la nécessité de satisfaire …deux exigences opposées : d’une part, légitimer les cultures, donner la possibilité d’y demeurer pour ceux qui le souhaitent ; mais en même temps garantir la liberté personnelle et la mobilité du positionnement culturelle, de telle sorte que celle-ci apparaisse comme une chose naturelle » 358 .
Les dernières conditions seront, en tout :
Tenir compte de l’influence de la culture et de la différence culturelle sur le partenaire sans les écarter.
Collecter des informations concernant les systèmes culturels, leur contenu et les références qu’ils déterminent, tout en gardant une attitude prête à les dépasser. Ceci permettrait de comprendre et discerner les dynamismes capables d’être produits par leurs interactions, dans des situations spéciales aussi bien que diversifiées, et assimiler la différence de l’étranger à l’intérieur des similitudes tout en tenant compte des analogies qui restent marquées par sa différence.
Bref, ranger ces systèmes culturels dans une catégorie afin de « dépasser la catégorisation, partir du général pour parvenir au singulier…le singulier étant lui-même …une certaine manipulation du général » 359 .
Enfin, pour conclure, on constate que l’apparition de la psychologie interculturelle est le fruit d’un besoin social qu’exigent la diversité culturelle et l’interpénétration des groupes sociaux différents sous l’influence des vagues d’immigration autrefois et la mondialisation aujourd’hui.
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Ibid., Chocs de cultures P : 390.
Ibid., Chocs de cultures P : 390.
Ibid., Chocs de cultures, P : 390.
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Ibid., Chocs de cultures, P : 392.
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Ibid., Chocs de cultures, P : 396.
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