L’échantillon de la recherche est composé de 175 jeunes libanais. Ils se partagent en deux moities égales : 50% du sexe féminin et 50% masculin, leur âge est varié de 18 à 28 ans, divisé en deux catégories : les individus de 18-23 ans, et ceux de 24-28ans.
Pour éviter que les confessions ne s’expriment pas d’une façon équitable, et afin que l’échantillon soit bien représentatif, nous avons choisi les unités de l’échantillon d’une façon égalitaire 20%, des principales communautés religieuses composantes la société qui sont : les Maronites, les Orthodoxes, les Sunnites, les Chiites et les Druzes.
Parmi les jeunes entre 18-28 ans, il est courant que la majorité, 78,3%, soit des célibataires, particulièrement, avec la crise économique forte depuis 1982, empêchant les jeunes à se marier. Mais soucieux de mieux représenter tous les jeunes, nous avons refusé d’être limité par les jeunes célibataires, c’est pourquoi nous avons réussi- après longue recherche- à trouver des jeunes mariés faisant en totalité 21,7%.
Soucieux d’une meilleure représentation des jeunes, nous avons décidé de ne pas nous limiter aux étudiants. La distribution des membres de l’échantillon selon l’occupation principale montre presque une égalité entre les étudiants faisant 45,1% et les salariés composant 44,6%. Pareil pour ceux qui sont au chômage, et les jeunes femmes au foyer, puisque la différence ne dépasse pas 1,1%.
Avoir des membres de l’échantillon de toutes les régions libanaises était parmi les critères essentiels afin que les avis des jeunes que nous allons récolter soient bien représentatifs de tous les jeunes libanais, abstraction faite de leur lieu de résidence.
Plus que le quart des jeunes habitent à Beyrouth et font 32,6%, chiffre pas très éloigné des 27,4% qui habitent au Sud du pays. Ces derniers ont un pourcentage presque égal avec les jeunes qui résident au Mont Liban faisant 25,1%.
Les chiffres ne montrent pas une grande différence entre ceux qui habitent à la Békaa, 8%, et les jeunes du Nord du pays. Cette domination des jeunes habitants à Beyrouth est une question dépendante de la distribution démographique du pays, puisque la Capitale polarise la plupart du peuple, comme partout dans le monde. Ajoutons aussi l’attitude tolérante des jeunes à l’égard de la recherche scientifique et leur conscience de son importance. Pourtant, la chute du pourcentage pour les jeunes habitants au Nord et à la Békaa est dû à plusieurs raison, la principale étant le refus des jeunes de coopérer de peur que le vrai but de la recherche ne soit pas scientifique mais politique et en relation avec en agent de la police secrète, surtout, et que le questionnaire contienne des questions a dimension politique. Dans ces deux régions les agents de la police secrète sont omniprésents.