La présentation de l’aspect culturel de l’échantillon de la recherche est dans le but de savoir si leurs choix culturels penchent de préférence vers la laïcité ou vers la religion. C‘est aussi pour avoir une idée de leur niveau d’instruction, leur domaine d’études, svoir si la majorité font leurs études dans des écoles laïques ou religieuses, comment ils passent le temps libre, quels sont leurs choix culturels de préférence.
Comme nous étions attentifs de garantir la représentation des jeunes de toutes les confessions principales, des deux sexes et de plusieurs occupations, nous étions préoccupés aussi à trouver des jeunes de tous les niveaux scientifiques, pour ne pas récolter l’avis de ‘’l’élite’’, c’est-à-dire les instruits en marginalisant les autres.
Plus que la moitié des jeunes, 60, 6%, étaient des universitaires, face à 25,7% de niveau secondaire. Les chiffres font une chue jusqu’à 8%, des universitaires faisant des études supérieurs, qui font en totalité presque le double de ceux qui ont le niveau moyen constituant 4,6% seulement. Chiffres pas très éloignés des jeunes étant de niveau primaire faisant 1,1%.
Cette répartition note la ferveur des jeunes et leurs ambitions scientifiques pour continuer leurs études à l’université et ne pas se satisfaire du baccalauréat. Cette attitude est courante dans un pays qui a réussi à réaliser des progrès importants pour annuler l’analphabétisme depuis les années soixante-dix.
Les domaines d’études que choisissent les jeunes sont variés. Les chiffres montrent une égalité pour les jeunes étudiants des sciences administratives 26,3% et sciences humaines 25,7%, face à 15,4% des étudiants en sciences médicales et paramédicales. Puis les chiffres sont décroissants de 8,6% pour les étudiants des sciences exactes (Mathématiques, physiques, chimie…), à 7,4% des jeunes qui font leurs études en architecture et décoration, pour arriver à 5,1% pour ceux qui étudient l’informatique et communication, pourcentage pas loin de 6,9% faisant la totalité des jeunes étudiant les sciences techniques.
Nous remarquons que les sciences humaines et sciences administratives sont les deux domaines saillants. En fait, c’est une question dépendante du système d’éducation au Liban. Ce dernier a encouragé la construction, grand en nombre, des facultés de sciences administratives et humaines au détriment des autres, aussi bien que, l’enseignement théorique au détriment de celui technique et pratique qui commence à exister, d’une façon saillante depuis à peine dix ans. N’oublions pas la guerre qui a obligé beaucoup des jeunes à choisir ses spécialités qui existent dans la région où ils habitent, même si elles ne les intéressent pas, à cause de l’interdiction du déplacement d’une région à une autre et les dangers accompagnants.
Soucieux de bien présenter l’avis de tous les jeunes qu’ils soient croyants, pratiquants ou laïques, nous avons choisi des étudiants ressortissants des écoles religieuses, ou laïques, privées ou publiques, partant du principe que le type d’éducation est parmi les facteurs qui influencent -relativement d’une façon directe- les attitudes des individus, et reflètent les dispositions familiales et l’attitude des parents à l’égard de la religion. Presque la moitié des jeunes, 45,7% sont adhérents à des écoles Publiques, face à 33,7% des jeunes ressortissants des écoles Privées Laïques, et 30% pour ceux appartiennent à des écoles Privées religieuses. La domination des écoles publique est aussi une situation dépendante de la structure du système d’éducation libanais et son développement pendant la guerre obligeant la plupart des parents à choisir les écoles les moins chères.
Savoir comment les jeunes passent leurs temps libre sert à dévoiler les préférences des jeunes, et l’orientation de leur contact culturel. Est- il, généralement, penché vers le groupe familial ou vers l’autrui ?
Les résultats montrent que la plupart des jeunes, 64,6%, passent le temps libre à la maison, face à 25,1% qui préfèrent de passer le temps libre hors de la maison, dans un club sportif. En outre, le pourcentage montre une égalité pour ceux passant le temps libres au café 14, 6%, et ceux qui choissent de passer le temps chez les amis 14,3%. Cependant, un groupe de 9,1% favorise de passer le temps libre au club culturel.
Nous concluons, que les jeunes généralement, passent le temps libre, d’abord, avec les membres de la famille à la maison, puis dans un club sportif. Nous croyons que c’est un choix intimement lié avec la situation des jeunes et de la situation sociale et celle économique. Puisque la plupart des jeunes sont étudiants universitaires, et que le pays traverse une crise économique forte, il est courant de choisir de rester à la maison pour éviter de payer un abonnement dans un club. Ajoutons que le caractère traditionnel de la société encourage les individus à demeurer au sein de la famille, ce qui devient avec le temps une habitude.
Connaître le temps consacré aux médias, est dans le but de dévoiler les éléments culturels les plus fondamentaux dans leur culture personnelle. Est-ce que c’est la télévision, la radio, le journal, qui joue le rôle principal dans le bagage culturel des jeunes ou bien c’est l’Internet ?
Les données récoltées montrent que c’est la télévision qui joue un rôle principal puisque la plupart des jeunes 43,4% disent que le temps consacré à la télévision dépasse les trois heures. Pourtant, les jeunes consacrent à la radio au maximum une heure par jour. Ces jeunes font 42,9%, situation pareille pour les journaux et l’Internet, mais le pourcentage varie entre 77, 7%, des jeunes consacrant une heure pour le journal, et 27,4% pour l’Internet. Signalons que 35% des jeunes n’ont pas d’accès à l’Internet, et cela peut être dû à des raisons économiques, ou parce que les salariés n’en a pas besoin dans leur travail. Notons qu’il y a des familles qui ont les moyens de s’abonner à Internet, mais refusent, soit pour des raisons religieuses, soit pour que leurs enfants ne se distraient pas de leurs études. (Voir annexe)
L’étude les préférences culturelles des jeunes sert à dévoiler si leurs occupations sont plutôt de nature laïque ou religieuse. Les données du terrain montrent que la majorité des jeunes, 88, 6%, favorisent les chaînes laïques de la télévision, surtout les chaînes nationales récoltant 80% des voix. Tandis que les chaînes internationales étaient le sujet de préférence de 55,4% des individus. Cependant, les jeunes préférant des chaînes religieuses de la même confession font 9,1%, face à 1,1% seulement de ceux qui choisissent des chaînes religieuses d’une autre confession.
Ainsi, les préférences télévisées des jeunes sont, donc, dominants par les traits laïques et nationaux.
Pour ceux qui préfèrent la radio, la majorité des membres de l’échantillon 93,1% favorisent les chaînes nationales. Chiffre pas très loin de ceux qui préfèrent les chaînes laïques faisant 84,6%. Ce chiffre décroît jusqu’à 16,6% pour les individus favorisant les chaînes internationales, il constitue 11,4% pour ceux qui aiment écouter des chaînes religieuses de la même confession, face à 0,6% pour ceux qui écoutent des chaînes religieuses d’une autre confession.
Ainsi, les jeunes préfèrent écouter les chaînes nationales et laïques de la radio. Situation pareille pour les types des journaux préférés, puisque 92% des jeunes préfèrent lire un journal local, et 87,4% favorisent les journaux laïques, face à 24,6% qui aiment lire les journaux étrangers. Tandis que ceux qui s’intéressent à lire un journal religieux de la même confession font une minorité de 3,4%. Notons que les jeunes ne s’intéressent pas à lire un journal religion d’une autre confession (Voir annexe).
En essayant de voir quel site d’Internet préfèrent généralement les jeunes, dans le but de savoir s’ils choisissent des sites religieux ou laïques, et si leurs choix sont influencés par le facteur religieux et leur appartenance confessionnelle. Nous trouvons que la majorité, 61,1% a choisi des sites internationaux face à 42,3% qui préfèrent des sites nationaux. En outre, plus que la moitié des jeunes ont choisi des sites laïques, tandis qu’un petit groupe de 2,9% favorisent les sites de leurs confessions. Sachant que plus que le quart des membres de l’échantillon n’ont pas de connexion.
Nous concluons, que la préférence des jeunes n’est pas influencée par la religion et par leur appartenance confessionnelle, ils favorisent, généralement, les sites internationaux, surtout les sites laïques.
La différence avec la répartition de référence est très significative. chi2 = 179,43, ddl = 6, 1-p = >99,99%.
Le chi2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité.
Le nombre de citations est supérieur au nombre d'observations du fait de réponses multiples (5 au maximum).