I.1.1- Parents et pratiques religieuses 

En fait, les pratiques religieuses à laquelle soumises les jeunes libanais sont diverses et varient selon les confessions. Elles peuvent être individuelles ou collectives. Elles consistent à des rituels de gestes, des symboles et des prières qu’on exerce quotidiennement et à des moments précis de la journée ainsi que d’autres qu’on accomplirait hebdomadairement ou occasionnellement selon une programmation propre à chaque rite. Signalons que nous allons étudier les principales pratiques religieuses existantes chez toutes les confessions telles que la prière, le Jeûne et le pèlerinage, et que nous avons choisi : la confession et le type d’éducation comme variables indépendantes, avec lesquelles nous allons croiser les questions mettant en relief l’implication religieuse des membres de l’échantillon afin de bien approfondir les analyses en dégageant l’acuité et l’enracinement de leur appartenance confessionnelle.

En réalité, les résultats du terrain montrent que la majorité des mères de ces jeunes, soit 75,4%, sont pratiquantes. Pourtant les mères non pratiquantes ne dépassent pas le quart de l’échantillon. Quant aux pères des jeunes qui constituent 61,1% de l’échantillon, sont généralement pratiquants.

Nous constatons que la majorité des jeunes vivent dans une famille qui a un système de valeur caractérisé par la prégnance des valeurs religieuses au détriment des valeurs laïques, ce qui affirme le caractère traditionnel de la famille libanaise, et peut être l’une des causes qui, d’une part incite les jeunes à refuser la laïcité et d’autre part, active leur appartenance confessionnelle.

D’ailleurs nous remarquons que les hommes pratiquants au Liban préfèrent que leur femme soit pratiquante, ce qui démontre que la religion est un facteur principal parmi les facteurs déterminants son choix de sa femme.