La religion est considérée parmi les éléments constitutifs et fondamentaux de la culture. C’est un fait qui a attiré l’attention des sociologues, psychologues, philosophes, anthropologues…tels que Durkheim, Freud, Marx, Engels…car ils ont remarqué l’importance de son rôle dans la stabilité de la structure sociale et socio-politique des sociétés. En fait, la religion est capable de bouleverser toute la société, et les révolutions religieuses qui ont réussi à changer le système politique, comme celle du Khomeiny est le meilleur témoignage.
L’attitude à l’égard des non pratiquants nous aide à éclairer l’implication religieuse des jeunes. Elle reflète aussi combien la religion est enracinée en eux, et combien ils respectent les attitudes différentes des autres à l’égard des pratiques religieuses.
La plupart des jeunes manifestent une attitude qui montre qu’ils sont impliqués par la religion, puisque 43,4% parmi eux pensent qu’il faut conseiller les non pratiquants. Cependant 1,7% montrent une attitude opposée en disant qu’ils préfèrent les non-pratiquants. Tandis que ceux qui respectent les attitudes des jeunes non-pratiquants font 22,3% face à 32,6% des jeunes qu’ils ignorent leurs attitudes.
Nous remarquons que les attitudes religieuses sont bien enracinées chez les jeunes, ce qui signifie que la plupart d’eux sont impliqués dans la religion. Ainsi, nous constatons que la religion est un facteur qui influence directement la mentalité des jeunes et leurs attitudes.
La différence avec la répartition de référence est très significative. Chi2 = 66,26, ddl = 3, 1-p = >99,99%.
Le chi2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité.
Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations.