I.3.1- Les attitudes à l’égard des non pratiquants et les confessions 

Parmi les Maronites, ce sont les jeunes qui pensent qu’il faut conseiller les non pratiquants à pratiquer les rites de leurs religions, font 40%, chiffre qui montre une différence de 10% chez les Orthodoxes, dont la plupart ont déclaré qu’ils ne s’intéressent pas à l’attitude des non pratiquants. Pourtant la majorité Sunnite 62,9% et Chiite 57,1%, partagent les Maronites leurs avis, ce qui n’est pas le cas de la majorité Druze, puisque la plupart des jeunes de cette confession disent qu’ils acceptent leurs attitudes. Signalons que toutes les personnes qui déclarent préférer les non pratiquants, et qui font 8,6%, étaient seulement des Druzes.

Nous constatons que malgré que les jeunes penchent à pousser les non pratiquants vers la religion, il ne faut pas ignorer environ le quart de l’échantillon qui acceptent l’attitude de ces derniers, et les jeunes choisissant les autres choix qui font en totalité 56,6%. Ainsi, en respectant ou en ignorant leurs attitudes ou même en préférant les non pratiquants, ce sont ces jeunes qui constituent le germe d’une expérience interculturelle entre les différentes confessions parce qu’ils respectent la différence de l’autre et de ses convictions considérées comme conditions nécessaires pour la réussite de tout partage culturel qui exige de ne pas être prisonnier d’une seule optique, puisqu’il prend sa richesse de la multitude des points de vues.

La dépendance est très significative. chi2 = 39,93, ddl = 12, 1-p = 99,99%.

% de variance expliquée : 7,61%

Attention, 5 (25.0%) cases ont un effectif théorique inférieur à 5, les règles du chi2 ne sont pas réellement applicables.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations.