II- L’appartenance confessionnelle 

Nous nous intéressons à savoir si les attitudes et les opinions des jeunes libanais sont détachées, ou bien attachées à leurs appartenances confessionnelles comme pendant la guerre. Notre but est d’examiner si l’appartenance confessionnelle est, encore, un facteur déterminant dans la construction identitaire des jeunes, et si elle influence leurs convictions et la dynamique socio-culturelle de la société libanaise même pendant la période de la paix. Cette influence traduite par l’admission de toutes les opinions qui n’encouragent pas l’unité des différentes communautés du pays, que ce soit au niveau théorique, ou au niveau pratique, comme par exemple l’emprisonnement dans le cadre de la confession en faisant ses choix culturels.

Pour savoir si les jeunes d’après guerre sont plongés ou détachés de leurs appartenances confessionnelles, nous allons prendre leur avis concernant plusieurs questions culturelles à une dimension socio-religieuse qui nous permettent de dévoiler la primauté, l’acuité de leur appartenance confessionnelle et de savoir si elle peut influencer négativement le ‘’contact des cultures’’ aussi bien que l’expérience d’un partage culturel.

En fait, les questions et les thèmes choisis sont essentiels pour l’individu, tels que le choix du conjoint (futur conjoint pour les célibataires ou conjoint actuel pour les mariés), la priorité de l’appartenance (si c’est pour l’appartenance confessionnelle ou non), et le type des relations que les jeunes favorisent de tisser avec les membres des autres confessions.

*Pour les célibataires  :