Au Liban, le choix du conjoint n’est pas une question purement personnelle et inséparable de la religion et de l’appartenance confessionnelle. Nous allons voir si les jeunes sont sous la prégnance de leurs appartenances religieuses, ou bien, s’ils osent présenter des tendances laïques qui dépassent le facteur religieux en prenant en considération les qualités du conjoint abstraction faite de son appartenance confessionnelle.
Les résultats nous montrent que 32,6% des jeunes sont sous la prégnance de la religion puisqu’ils ne s’intéressent pas à la confession du futur conjoint à condition qu’il soit de la même religion, malgré que 15,4% s’intéressent au choix du conjoint même s’il est d’une religion différente et 5,7% ignorent l’appartenance confessionnelle du conjoint faisant en totalité 21,1%, presque le quart de l’échantillon, pourcentage pas très loin de ceux qui considèrent qu’il est important que le conjoint doit être de la même confession qui font 24,6%.
Nous constatons que les jeunes respectent le facteur de la religion en essayant de choisir leurs futurs conjoints. Ils peuvent briser les barrières de leurs appartenances confessionnelles mais non celles de leur appartenance religieuse. On considère cela comme le consécutif ‘’normal’’ d’une socialisation dans des familles traditionnelles et pratiquantes. Mais cette situation n’empêche pas qu’il y a un pourcentage plus ou mois important des jeunes qui présentent des tendances plus libérales et peuvent être dirigés vers la laïcité.
La différence avec la répartition de référence est très significative. chi2 = 35,60, ddl = 4, 1-p = >99,99%.
Le chi2 est calculé avec des effectifs théoriques égaux pour chaque modalité.
Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations.