II.1.1- Confession du futur conjoint et les confessions

Les jeunes Maronites et Orthodoxes ont les mêmes attitudes puisque 51,4% pensent que la confession du conjoint est peu importante. Ils s’intéressant à l’idée qu’il soit de la même religion.

Quant au Sunnites, 60% s’intéressent à l’appartenance confessionnelle du conjoint en la considérant très importante. Cependant, 40% des jeunes Chiites ont le même avis, face à 34,3% qui ne sont pas d’accord. Signalons que généralement, les jeunes Druzes, considèrent que la confession du conjoint est un facteur très important en faisant 77,1%. Cependant, nous remarquons une attitude courageuse de certains jeunes Druzes, 11,4%, qui osent briser les barrières de leur milieu durement traditionnel en acceptant un conjoint d’une autre religion.

Nous constatons que la majorité des jeunes libanais d’après guerre de toutes les confessions même s’ils manifestent une tendance à dépasser l’appartenance confessionnelle en choisissant le conjoint, veillent à être dans le cadre de leur religion. Ce qui nous permet de dire que l’influence de l’appartenance religieuse est, peut être, plus forte que celle confessionnelle en choisissant le futur conjoint, un fait qui, peu être ralenti les ‘’pas’’ du partage culturel.

La dépendance est très significative. chi2 = 38,36, ddl = 16, 1-p = 99,87%.

% de variance expliquée : 5,48%.

Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 175 observations.