1.3.1.3. Eléments de description des unités lexicales

Bien que les éléments de description des unités lexicales varient légèrement d’un dictionnaire à un autre (à la fois en termes de détail de l’information et en termes de présentation de l’information), tout le monde s’accorde à dire que les traits suivants caractérisent la microstructure du dictionnaire général (voir notamment Pearson (1998 : 68), Béjoint (2000 : 38) et Cabré (1998 : 69)) :

Notes
61.

La forme lemmatisée d’un mot variable est ce mot réduit à sa forme canonique : l’infinitif pour les verbes, le masculin singulier pour les noms et les adjectifs (par exemple, la forme lemmatisée du verbe conjugué discuteront est discuter). Par convention, c’est cette forme qui est utilisée pour les mots-vedettes figurant dans les dictionnaires (Hartmann & James (1998 : 18)).

62.

La distinction entre informations sur la forme et informations sur le sens est notamment faite par Hartmann & James (1998 : 94).

63.

Certaines de ces informations sont aussi données pour les équivalents dans les dictionnaires bilingues.

64.

Nous utilisons le mot actant non dans le sens défini par Mel’cùk, mais dans celui défini par la méthodologie du Dictionnaire Canadien Bilingue (page 60) : mot qui indique le contexte, lorsque le choix de l’équivalent dépend du contexte dans lequel le mot de la langue-source est utilisé ; un actant peut être un sujet ou complément d’objet typique du verbe, qui « agit » dans la structure immédiate dans laquelle le mot est utilisé et qui peut s’insérer dans la structure de la phrase. Par exemple, le verbe français fournir aura l’équivalent anglais supply s’il a pour COD le nom matériel¸ et l’équivalent anglais produce s’il a pour COD le nom pièce d’identité.

Nous utilisons le mot référent également dans le sens où il est employé pour le Dictionnaire Canadien Bilingue. Selon la méthodologie établie pour ce dernier (page 62), il s’agit d’une extension ou d’une spécification de l’indication sémantique, qui situe l’équivalent dans un contexte situationnel général. Par exemple, pour l’entrée métro, l’indication sémantique est « chemin de fer urbain », et le référent Montréal étend cette définition à « chemin de fer urbain de Montréal ».