1.5.1. Type de dictionnaire (deuxième colonne)

Premier constat : les dictionnaires unilingues ont fait l’objet d’un bien plus grand nombre d’études que les dictionnaires bilingues. C’est d’ailleurs dans ce sens que semble aller le constat fait par Tetet (1994 : 652) : son bilan sur « l’étude critique du traitement des vocabulaires de spécialité dans les dictionnaires » indique que celle-ci s’est limitée à des analyses « le plus souvent dans les dictionnaires de langue, monolingues, généraux ». Les études concernant les dictionnaires bilingues sont dans l’ensemble plus récentes que celles concernant les unilingues : 1996 (Jessen), 1998 (Thoiron), 2001 (Boulanger), 2004 (Roberts, Roberts & Josselin-Leray) 135 .

Deuxième constat : en ce qui concerne les dictionnaires unilingues, la différence est frappante entre les dictionnaires généraux français, qui ont fait l’objet d’un très grand nombre d’études, et les dictionnaires généraux anglais, pour lesquels c’est très loin d’être le cas : seuls Béjoint (1988), Gilliver (1999), Jessen (1996), et Rand Hoare & Salmon (2000) se sont intéressés aux dictionnaires généraux anglais.

Notes
135.

Mentionnons au passage qu’un autre article sur ce sujet est en cours de rédaction (Anne‑Marie Loffler‑Laurian), mais, à l’heure où nous écrivons, celui-ci n’est pas encore paru. Il s’agit d’un article qui fait suite à la communication d’Anne‑Marie Loffler‑Laurian « Représentation de la science dans les dictionnaires bilingues généraux » lors des 4es journées d’étude sur la lexicographie bilingue organisées à Paris les 22, 23 et 24 mai 2003 par Thomas Szende (Inalco).