1.5.3. Partie du dictionnaire analysée (quatrième colonne)

La quatrième colonne fait ressortir que le traitement des termes a été analysé de manière quasi-égale au niveau de la macrostructure et de la microstructure. Ce qu’il ne montre pas, en revanche, est que certains points relatifs à la macrostructure ou à la microstructure ont été plus étudiés que d’autres : c’est le cas, par exemple, des problèmes de marquage et de définition pour la microstructure 137 .

Une autre précision reste à apporter : certaines études traitent seulement du texte dictionnairique à proprement parler (macrostructure et microstructure), mais d’autres, comme celle de Boulanger (2001) par exemple, tiennent aussi compte de ce qui est appelé (par lui) « discours pré-dictionnairique », ou (par d’autres, comme Francœur (2003 : 58) 138 ), « discours de présentation »,) 139 , ce qui correspond à ce que l’anglais appelle « front matter » d’un dictionnaire.

Notes
137.

Tetet (1994 : 657) écrit ainsi « en introduction à cet article, nous avons précisé que nous ne traiterions pas des problèmes posés par la définition des unités spécialisées, et leur exemplification. Ces problèmes sont toujours largement évoqués et débattus dans les revues et lors de rencontres […] Par contre, […] il est rarement question des informations historiques concernant les termes de spécialité. »

138.

Note de bas de page 2.

139.

« Au fil des siècles, une variété de titres ont été attribués aux textes introductifs de dictionnaires : avant-propos, avertissement, discours préliminaire, introduction, préface, présentation, etc. Afin d’éviter toute confusion notionnelle pouvant découler d’une telle pléthore de titres, nous employons le générique discours de présentation pour désigner ces textes, qui, regroupés dans les pages liminaires, visent ‘ à expliquer ou à justifier le projet particulier que représente chaque dictionnaire, à préparer sa réception et son utilisation » et « éclairent de manière irremplaçable l’entreprise, ses objectifs linguistiques, didactiques, politiques, les destinataires visés, les positions théoriques et méthodologiques des rédacteurs envers la langue et sa description ; les conditions d’exécution de l’ouvrage, etc.’ (QUEMADA, 1997 : viii-ix). C’est par l’entremise des discours de présentation que les dictionnairistes dévoilent leurs politiques éditoriales, projettent une image du public visé et ‘ découpent dans le lexique d’une langue le territoire de leur nomenclature’» (COLLINOT et MAZIERE, 1997 : 55) ».