2.1.3.2. Structure de l’échantillon

Ces utilisateurs potentiels se répartissent selon trois catégories principales, chacune subdivisée en deux catégories selon l’opposition « déjà formé / en cours de formation » :

  1. Professionnels de la langue
  • déjà formés : traducteurs généraux ou spécialisés, professeurs de langue, professeurs de traduction, rédacteurs, terminologues, lexicographes, etc. ;
  • en formation : étudiants en traduction ou « apprentis traducteurs » (appellation utilisée par Mackintosh (1995)), étudiants en langue, etc.
  1. Professionnels des sciences et techniques
  • déjà formés : professeurs de sciences et techniques, chercheurs, ingénieurs, techniciens, etc. ;
  • en formation : étudiants en sciences et techniques ou « apprentis ingénieurs ».
  1. Grand public cultivé (GPC)« Grand public, honnête homme, homme de la rue, Monsieur tout le monde, personne lambda… » : que choisir ? Pas un de ces termes n’est plus précis que l’autre. Nous utilisons grand public par commodité, même si nous sommes bien consciente qu’il s’agit d’un terme flou, qui recouvre de nombreuses réalités : divers niveaux d’éducation, diverses spécialisations, etc. Descamps (1994) a bien souligné le problème en parlant du problème de la définition « d’humaniste moderne ».
  • déjà formé : homme de la rue ou « honnête homme » ;
  • en formation : étudiants de matières autres que les langues, la traduction, les sciences et techniques ; lycéens.

Précisons ici qu’il avait été éventuellement envisagé de faire trois sondages différents pour ces trois sortes de public, avec un degré de précision variable dans les questions, mais l’idée a vite été écartée pour des raisons pragmatiques (cela aurait été bien trop fastidieux) et comparatives (les données auraient été trop difficiles à mettre en parallèle).