2.2.1.2. Formulation des questions

La formulation des questions est délicate, puisqu’il faut veiller à ce que celles-ci soient immédiatement compréhensibles par tous 277  : il faut donc « se mettre à la portée de la personne interrogée, en utilisant des termes simples » (Jacquart (1988 : 75-76)) qui appartiennent au langage courant et non au jargon des linguistes (nous avons donc, par exemple, utilisé le terme « mini-définitions » à la place « d’indications sémantiques »).

Notes
277.

C’est bien sûr ce que conseillent tous les ouvrages portant sur la confection de questionnaires : Gawiser & Witt (1994 : 70-71), Dussaix & Grosbras (1993 : 72-73), etc. Cayrol (2000 : 55), parlant de sondages à visée politique, recommande ainsi de rédiger les questions de telle sorte « qu’elles soient comprises de la même manière par une esthéticienne de Lille et un professeur de lettres de Nantes, un militant communiste d’Ivry et un sympathisant UDF de Neuilly ; il y faut un langage simple et clair, accessible à tous sans être primaire ».