2.4. Traitement et analyse des données

2.4.1. Codage et saisie informatique des questionnaires

La codification automatique des réponses n’étant que partielle, nous avons dû passer par l’étape du codage manuel. Le codage « consiste à transcrire les réponses du questionnaire dans les catégories qui vont donner lieu au traitement informatique » (Meynaud & Duclos (1985 : 69-70)) 302 . Ces mêmes auteurs expliquent qu’il s’agit là d’un

‘travail fastidieux et apparemment simple, aux opportunités d’erreur réduites. En réalité, il apparaît que les codeurs se trouvent assez souvent devant des choix : professions non prévues par les classements qu’ils utilisent comme références ; réponses non catégorisées (énoncés soulignés au lieu d’être barrés, rajouts manuscrits de la part de l’enquêté ou de l’enquêteur, etc.).’

Nous ne saurions guère les contredire, étant donné que tout le travail de codage s’est fait dans notre cas manuellement, et que nous avons rencontré le mêmes problèmes que ceux qu’ils mentionnent (et cela, même si la quantité de rajouts manuscrits ou de réponses non catégorisées a été largement réduite du fait des restrictions imposées par le site Web 303 ). La plus grosse difficulté que nous avons rencontrée concerne le placement des personnes interrogées dans les divers catégories et sous-catégories d’usager que nous avions pré-établies, notamment à cause de divers problèmes de chevauchements (par exemple, certains étudiants de doctorat qui accomplissent en même temps des activités d’enseignement entrent à la fois dans la catégorie des personnes « déjà formées » et dans celle des personnes « en formation ») 304 .

Une fois les problèmes de catégorisation et de codage résolus, les données ont été saisies à l’aide du logiciel de statistiques SPSS 10.0.

Notes
302.

Plus précisément, il s’agit de « remplacer chaque réponse par un code, habituellement constitué de chiffres » (Colin, Lavoieet al. (1992: 31)).

303.

Les personnes interrogées n’ont pas manqué de se plaindre que l’espace dédié aux commentaires était trop restreint, et que le sondage était « trop noir et blanc » et ne laissait pas place à la nuance. Cela est bien sûr compréhensible, mais une analyse bâtie uniquement sur des réponses du type « je ne sais pas » ou « peut-être » n’arrive à aucune conclusion.

304.

Pour plus de détails sur les problèmes de chevauchement entre catégories, voir l’annexe B.