2.4.2.2. Présentation des résultats

Une analyse fine et exhaustive de l’ensemble des résultats du sondage se trouve présentée en annexe (annexe B), suivant les conseils de Tremblay (1991 : 298) 314 . Pour chaque question, le lecteur y trouvera :

Les données sont accompagnées d’un bref commentaire résumant les faits les plus frappants, lorsque cela s’avère nécessaire.

Pour les croisements avec les catégories, comme ceux avec les sous-catégories, nous avons de plus effectué le test du chi-deux ; nous n’en livrons que le résultat, sous la forme d’un tableau qui se présente la plupart du temps comme ceci :

Les divers éléments de ce tableau méritent quelques commentaires :

Nous avons précisé que nous avions élaboré deux sondages, l’un en français, l’autre en anglais. En réalité, pour les buts de l’analyse, nous les avons subdivisés selon les sections « dictionnaires unilingues / dictionnaires bilingues » et considérons qu’il y en quatre, à savoir : uniEN, uniFR, biEN, biFR 319 .

A ce niveau du test du chi-deux, nous vérifions si les trois conditions d’application énoncées sont remplies () ou non (x). Il se trouve que, pour l’analyse de la répartition des réponses par sous-catégories, la valeur de la fréquence théorique nous a posé problème pour l’ensemble des questions à cause du très petit nombre d’étudiants, et tout particulièrement à cause du très faible nombre d’étudiants de sciences et techniques ayant répondu au sondage anglais (uniEN : 2, biEN : 1) 320 . Lorsque les conditions (2) et (3) posent problème, une des solutions possibles pour ne pas complètement rejeter le test est d’effectuer certains regroupements (Colin, Lavoie et al. (1992 : 276), Foster (2001 : 156)). Dans notre cas, le seul 321 regroupement intéressant à faire était de mettre ensemble tous les sondages unilingues d’une part, et tous les sondages bilingues d’autre part.

Nous ne donnons pas la valeur du chi-deux, qui n’est pas en elle-même significative. Nous nous limitons à donner celle du seuil de signification fournie par SPSS, et les conséquences qui en découlent : test concluant () ou non (x).

Pour terminer sur le sujet de l’analyse bivariée, précisons qu’à l’occasion, nous avons aussi effectué des croisements entre diverses questions de la partie B (et pratiqué bien évidemment le test du chi-deux). Le résultat de ces croisements, présenté sous la même forme que les précédents, se trouve à la fin des résultats de chaque question.

Dans ce chapitre, nous avons exposé en détail la méthodologie utilisée pour la réalisation et la diffusion de notre enquête (conception de l’enquête avec élaboration de la problématique, rédaction de l’enquête proprement dite, collecte et traitement des données) ainsi que les divers écueils auxquels nous avons dû faire face. Dans le chapitre à venir, nous allons décrire les principaux résultats et formuler nos conclusions sous la forme d’une synthèse qui s’appuie sur l’ensemble des données fournies dans l’annexe B 322 .

Notes
314.

« On annexera [au rapport de recherche] le questionnaire […], la distribution de fréquences complète et les données de tous les tableaux croisés mentionnées dans le texte ainsi que celles ayant servi à construire les graphiques. »

315.

Pour les questions dichotomiques (oui/non), nous nous sommes limitée à l’analyse de la répartition des réponses positives, ainsi que pour l’analyse des sous-catégories.

316.

Nous présentons une version simplifiée des tableaux de contingence qui sont fournis par SPSS. Il en va de même pour l’analyse des sous-catégories.

317.

Par exemple, nous n’avons étudié la répartition par sous-catégorie des réponses à certains détails de la question B.3, comme l’utilisation du dictionnaire pour jouer au Scrabble ou aux mots croisés.

318.

Même remarque que dans la note précédente.

319.

Nous revenons plus en détail sur ces abréviations au début du chapitre qui suit.

320.

Les résultats chiffrés plus détaillés sont donnés plus loin, dans la deuxième partie du chapitre.

321.

Un regroupement possible aurait été de regrouper les sondages unilingues et les sondages bilingues, mais dans notre cas cela été impossible puisque cela aurait été à l’encontre de la condition (1) ; en effet, rappelons que la séparation entre unilingues et bilingues est artificielle dans la mesure où ce sont les mêmes personnes qui ont rempli la partie sur les unilingues et la partie sur les bilingues. Quant à faire des regroupements entre sous-catégories, cela n’aurait dans notre cas fait aucun sens (opposer les professionnels aux étudiants aurait été trop déséquilibré vu le petit nombre d’étudiants, et regrouper par exemple des scientifiques et le grand public ne rimait pas à grand-chose).

322.

Nous suivons en cela les règles de présentation d’un rapport de recherche en statistiques telles qu’elles sont décrites par Tremblay (1991 : 298).