2.2.2. Critères spécifiques : caractéristiques des textes

2.2.2.1. Textes écrits

S'il est vrai que de nombreux auteurs s'attardent sur le « mode » (Pearson (1998) ou la « forme » (Engwall (1994 : 55)) des textes à inclure, c'est-à-dire sur le choix entre sources orales et sources écrites, dans notre cas cette question ne semble pas se poser et le choix de documents écrits s'est imposé de lui-même, principalement pour des raisons pratiques, problème exposé par L’Homme (2004b : 127) :

‘Pour des raisons pratiques, la recherche terminographique s’appuie presque toujours sur les textes écrits. Cette tendance se maintient d’autant plus dans un contexte où le terminographe fait appel à des traitements automatiques. [...] L’utilisation de données orales pose un problème d’accès si on envisage l’utilisation d’outils informatiques pour les interroger. Il conviendra de les convertir en format électronique. Cette conversion peut se faire au moyen de logiciels de reconnaissance vocale, mais elle nécessite encore beaucoup plus de temps que la conversion d’un document papier.’

De plus, comme le souligne Delavigne (2001 : 59), « l’écrit est la forme la plus courante de vulgarisation ». Toutefois, il ne faut pas croire que l’écrit soit le seul support du discours spécialisé ou du discours de vulgarisation. En effet, comme l’explique L’Homme (2004b : 127) : « l’écrit n’est pas le seul moyen de véhiculer des connaissances spécialisées. Les cours, les conférences, les conversations qui ont lieu dans une entreprise sont autant de sources valables ». Ce n’est toutefois pas une pratique courante en terminographie que d’y avoir recours (Meyer & Mackintosh (1996 : 272)).