4.1. Méthodologie de l’étude des termes dans les dictionnaires généraux

Les termes français ont fait l’objet d’une recherche dans les dictionnaires unilingues français, à savoir le NPR (2001) et le PL (2002), et d’une recherche dans les deux sections des dictionnaires bilingues anglais-français HAR (2000) et OXHA (1994) — ils ont été recherchés à la fois comme entrées en langue source dans la section français-anglais, et comme équivalents en langue cible dans la section anglais-français. Les termes anglais ont été recherchés dans les dictionnaires unilingues anglais, à savoir le AH (2000) et le NODE (2000), ainsi que dans les deux sections des dictionnaires bilingues anglais-français HAR (2000) et OXHA (1994). Ces dictionnaires, rappelons-le, ont été en partie choisis parce qu’ils disposent d’une version CD-ROM assez élaborée, qui permet notamment la recherche en texte intégral. La plupart d’entre eux disposent de plus d’une fonction de recherche utilisant les opérateurs booléens tels que et ou and, ce qui permet de chercher plus facilement les unités terminologiques complexes (volcan en éruption, (to) spew ash, etc.) (renvoi partie sur dénombrement lexicographique). Cette méthode est certes avantageuse car elle permet l’accès à une information plus complète et plus détaillée (il est possible d’aller dénicher tous les secrets que le dictionnaire ne livre pas de prime abord), mais elle a l’inconvénient d’être fort fastidieuse et il faut veiller à ne pas se perdre dans les méandres du dictionnaire, comme nous l’avons déjà signalé par ailleurs (renvoi) : par exemple, la recherche en texte intégral de l’adjectif volcanique dans le NPR révèle que ce terme figure dans 56 entrées du dictionnaire... Un tri s’imposait donc, et certains critères devaient, de nouveau, être établis pour considérer que le terme était réellement répertorié dans le dictionnaire. Nous y reviendrons en détail ultérieurement. Nous analyserons tout d’abord le traitement des 110 termes anglais et des 110 termes français au niveau de la macrostructure, puis le traitement de certains de ces 110 termes pour des points particuliers de la microstructure (définitions, marques de domaines, etc.).