1.1.1.1. Variation graphique

Certains termes présentent des variantes (ortho)graphiques : il s’agit principalement d’emprunts 457 à d’autres langues (par exemple, caldeira / caldera en français, aa / a’a en anglais) ; d’autres variantes sont liés à des problèmes de nombre (lapilli / lapillis en français, où la désinence plurielle en -i de la forme italienne n’est plus perçue comme telle) ; d’autres encore peuvent être liées à la variété géographique (dyke (US) / dike (GB)) ; enfin, certaines variantes orthographiques sont liées à des problèmes de variation morphologique sur la racine du terme (mais il ne s’agit pas d’un problème d’allomorphe 458  : v u lcanologie et v o lcanologie sont des variantes).

Notes
457.

« Une langue fait un emprunt à une autre lorsqu’elle utilise un élément linguistique appartenant au système de l’autre [...]. En français, ce terme désigne aussi bien le processus que l’élément emprunté [...]. L’emprunt se fait entre langues en contact. » (Tournier (1991 : 65))

458.

Il ne s’agit pas d’un allomorphe si l’on suit Tournier (1991 : 17) : « Un allomorphe est une autre forme d’un morphème donné. L’allomorphe se distingue de la variante par le fait qu’il n’est pas libre, mais imposé par la collocation : des allomorphes sont en distribution complémentaire. Ainsi le préfixe antonymique in- (inconstant) prend, par assimilation, la forme il- devant <l> (illegal), la forme im- devant <m> et <p> (immaterial, impatient), et la forme ir- devant <r> (irregular). »