1.3.1.3. Conclusion sur le traitement macrostructurel des séries conceptuelles

(Pouvez-vous revoir ce point en particulier ?)

Quelle conclusion peut-on tirer de cette analyse macrostructurelle de deux types de séries conceptuelles bien différentes ?

Pour la première série, celle des projections volcaniques, il semble que le critère du degré d’opacité du terme primerait sur le critère de fréquence pour l’inclusion d’un terme dans un dictionnaire général (unilingue, du moins). 

Pour la seconde série, celle du degré d’activité du volcan, les collocations anglaises semblent mieux traitées. Cela s’explique peut-être par le fait qu’il n’y a pas de phénomène de synonymie (ou de variation) en anglais. La plupart des collocations françaises, et tout particulièrement volcan actif ne reçoivent pas autant d’attention qu’elles le mériteraient dans les dictionnaires si l’on se fie aux données du corpus. Il est en effet difficile de tirer des conclusions sur les critères d’inclusion des termes dans les dictionnaires français, puisque ni la fréquence du terme dans les textes de volcanologie, ni l’appartenance du terme à un système notionnel bien délimité ne semblent être les critères prédominants.