2.5.2.2. Critères propres aux termes appartenant à des séries conceptuelles

Comme l’explique L’Homme (2003 : 27), la définition terminologique, rappelons-le, obéit à des principes bien délimités ; elle souscrit à « des principes élaborés par l’école classique de terminologie formulés dans [une] norme ISO (…) et reprise (…) dans les manuels de terminologie ». Ainsi, selon Béjoint (1997 : 25), « la définition terminologique peut aider l’utilisateur à situer le concept dans [une] organisation conceptuelle : il s’agit de matérialiser, par des moyens langagiers, les relations qu’entretiennent entre eux les concepts du domaine ». Rappelons donc ici que la définition terminologique, idéalement, situe le terme par rapport à son hyperonyme (genus) et par rapport à ses co-hyponymes en indiquant en quoi il diffère d’eux (differentiae). C’est ce qu’indique L’Homme (ibid.) en termes plus précis lorsqu’elle écrit :

‘La définition terminologique est (…) par essence de nature analytique et adhère au programme aristotélicien en dégageant a) un genre prochain (également appelé incluant ou genus dans la littérature) qui rattache le mot défini à une classe ; b) des caractéristiques spécifiques (également appelées differentiae) qui servent à distinguer le mot défini des mots qui désignent les membres de classes voisines. De façon globale, les définitions terminologiques doivent témoigner de l’organisation conceptuelle des termes d’un domaine et la définition par genre prochain et caractéristiques spécifiques semble être le moyen idéal, compte tenu de l’état actuel des connaissances, pour y parvenir.’

C’est donc sur cette base que nous analysons les définitions trouvées dans les dictionnaires à l’aune des éléments fournis par le corpus.