13.3.1.3 Conséquences d’une «  île écologique »

La « séparation » du PNA avec les aires voisinantes provoquerait des catastrophes écologiques d’un niveau sans précédent, et ce serait inévitablement la disparition du parc à moins qu’une approche intégrée d’utilisation du sol ne soit adoptée. Il est donc utile de considérer les effets d’une telle séparation sur « l’île écologique » du PNA, et sur les zones de voisinage. De telles conséquences écologiques pour le parc seraient les suivantes:

• Les zones environnantes ne seraient plus utilisables par les animaux sauvages pendant la saison des pluies. Cela diminuerait le potentiel de biomasse de la faune du PNA qui ne peut pas nourrir une population importante.
• L’inondation étendue dans le bassin central du parc (le Lac Amboseli – figure 4.3) pendant les saisons des pluies pourrait interdire son occupation par des fortes densités d’animaux tout au long de l’année réduisant ainsi leur habitat.
• Certaines espèces telles que l’éléphant auraient des difficultés à survivre sans accès aux habitats environnants – les GRs (cf. figures 4.4 & 13.1), et
• Un pourcentage du potentiel de biomasse de la faune dans l’aire de concentration pendant la saison sèche serait perdu pour le PNA au profit des GRs privés.

Les conséquences pour l’ensemble de la région seraient une réduction considérable des retombées potentielles, des possibilités d’emploi et de l’utilisation consommative et non consommative de la faune sur des GRs.