UNIVERSITE LUMIERE LYON 2
INSTITUT D’URBANISME DE LYON – Faculté de Géographie, Histoire, Histoire de l’art, Tourisme 
Sciences des sociétés et du droit. UNR 5600 « Environnement, ville, sociétés »
GEOGRAPHIE, AMENAGEMENT, URBANISME
THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ LYON 2
Discipline : Géographie
Le 14 MARS 2005
L’ADAPTATION DU SERVICE DE L’EGLISE CATHOLIQUE A LA RECOMPOSITION DU TERRITOIRE DE L’AGGLOMERATION STEPHANOISE
Directeur de thèse : M. BONNEVILLE Marc
JURY
 M. SCHERRER Franck, Professeur, Institut d’Urbanisme de Lyon, Président
M. BERTRAND Jean René, Professeur, Université du Maine, Rapporteur
M. HUMEAU Jean Baptiste, Professeur, Université d’Angers Rapporteur
M. MAGNIN Thierry, Docteur ès Science & Docteur en théologie, Saint Etienne

REMERCIEMENTS

Mes premiers remerciements et mes pensées sont adressés à M. François TOMAS, disparu le 20 Octobre 2003. Durant mes trois premières années universitaires, il fut un professeur et pédagogue remarquable. Puis, il accepta d’être mon directeur de mémoire de maîtrise de géographie et de DEA. Enfin, parallèlement à d’autres projets, auxquels il m’avait associé, il m’accompagna dans mon doctorat, discrètement mais pleinement, toujours disponible. A travers moi, s’expriment de nombreux étudiants qui gardent tous de lui, le souvenir d’un enseignant et d’un chercheur de premier plan, aux qualités humaines reconnues. M. François TOMAS restera à jamais un modèle à suivre et une personne chère à mon cœur.

Je tiens à remercier mon directeur de thèse, M. Marc BONNEVILLE pour m’avoir encadré tout au long de cette thèse. J’adresse mes plus sincères remerciements à M. Thierry MAGNIN, vicaire général du diocèse de Saint Etienne, pour son aide précieuse, sa disponibilité et son humanité. Je remercie ma famille, amies et amis pour m’avoir apporté tout leur soutien et avoir fait preuve de tant de patience. Cette thèse n’aurait pu être réalisée sans eux. Chacun, suivant ses compétences, en a la paternité.

Enfin, je remercie aussi toutes les personnes qui à Saint Etienne m’ont accordé un peu de leur temps pour répondre à mes interrogations et qui m’ont permis de réaliser cette thèse. Notamment Clotilde CROUZET et Jean Guy GIRARDET de la bibliothèque Roublev

RESUME

L’ensemble des diocèses Français connaît de profonds bouleversements. La paroisse, structure territoriale de base est remodelée. Ce phénomène conduit à repenser la proximité qu’entretenait cette institution avec les populations locales. Ces recompositions interrogent la nature du lien d’attachement territorial auquel semblerait se substituer une appartenance communautaire. En milieu rural, cela se traduit par le passage d’une organisation dense et maillée : la civilisation paroissiale, à une, plus polarisée et disséminée, similaire aux restructurations d’autres services aux populations. Comment cela se traduit-il dans un espace inscrit dans le mouvement de recomposition urbaine ?

Entre les modifications classiques à l’œuvre dans un espace périurbain et les évolutions classiques de la religiosité : baisse de la pratique classique, choix affinitaires, pratiques à la carte… l’étude géographique de la recomposition des paroisses de l’agglomération stéphanoise trouve ici son intérêt.

Elle vise à construire des figures typiques de sociabilité religieuse pour mettre en lumière des modalités de territorialisations plurielles et difficilement transposables à d’autres espaces. Telle qu’elle est conduite à Saint Etienne, la recomposition paroissiale apparaît comme la recherche d’un compromis. La paroisse nouvelle conserve sa dimension territoriale et sa charge symbolique. Mais, grâce à des structures en réseaux, l’institution diocésaine accompagne les nouvelles formes de religiosité, façonnées par l’individualisation et la subjectivisation des croyances d’une part et par la mobilité et la modernité d’autre part. Territoire et communauté ne s’y oppose pas et chacune des structures d’Eglise est en équilibre entre ces deux dimensions