La communauté précise de fidèles dans l’Eglise particulière

Le principe communautaire est déterminé dans sa relation avec l’Eglise particulière, le diocèse. La paroisse est dans ce même diocèse, une cellule. Elle en a les traits propres. Le nombre de fidèles nécessaire à l’érection d’une paroisse n’est jamais précisé mais il est établi qu’il existe un seuil.

  • Constituée de façon stable.

En ce sens, la paroisse est différenciée des autres communautés de fidèles comme les pèlerinages, les rassemblements occasionnels ou associatifs. C’est cette stabilité communautaire avec à sa tête, par délégation de l’évêque, un prêtre qui participe à la dimension canonique jusqu’ici inébranlable de la paroisse.

  • Dont la charge est confiée au curé comme à son pasteur propre.

Si il existe d’autres communautés stables dans l’Eglise, comme les communautés charismatiques, caritatives ou encore les associations de laïcs ; seule la paroisse est déterminée par la double relation du prêtre à la communauté, par la charge pastorale confiée par l’évêque et par le rôle de la communauté paroissiale vis-à-vis de son pasteur. Le prêtre est le collaborateur de l’évêque, chargé de sanctifier, enseigner et gouverner (canons 528&529). Il donne aux fidèles les moyens de réaliser leur être chrétien, personnel, familial et social et de rendre pleine et active leur mission au sein de l’Eglise.

  • Sous l’autorité de l’évêque diocésain.

Chaque prêtre en charge d’une paroisse est membre du presbyterium diocésain. Il a reçu la charge de pasteur propre d’une communauté déterminée, stable, de fidèles et non pas un pouvoir sur un territoire. Chaque paroisse tire son essence d’une double relation au diocèse, comme partie distincte de la division de celui-ci avec un curé exerçant – sous l’autorité de l’évêque- et comme structure fondamentale en étant une communauté de fidèles dans l’Eglise particulière. Deux principes, un hiérarchique, l’autre communautaire.