Ici et là, les réflexions foisonnent titrant : « la fin de la France des clochers », « le Christianisme éclaté 24 » ou « d’Eglise à la carte ». Sous ces vocables divers, est évoqué une même réalité plurielle : une diminution de la pratique religieuse ; une mobilité et volatilité accrue de certains pratiquants, une appartenance à des réseaux affinitaires plus qu’à une fréquentation de proximité et à un niveau plus « fonctionnel », une diminution du nombre des prêtres et leur vieillissement et enfin une sécularisation du religieux poussée à l’extrême.
Expressions employées notamment par : DE CERTEAU J & DOMENACH J-M, 1974, « Le Christianisme éclaté » Paris, ed du Seuil, BERTRAND J.R & MULLER C (dir), 1999, in « Religions et territoires », l’Harmattan, Paris, 292pages