E.1.c. La Tomographie par Emission de Positons (TEP)

La technique de la TEP a été mise au point en 1972, puis a connu un essor dans les années 80. Cette technique est basée sur le principe fondamental que toute augmentation de l’activité neuronale est associée à une augmentation régionale du débit et du volume sanguins. Le principe de base de la TEP est de mesurer l’augmentation du débit sanguin régional, permettant ainsi d’associer une région particulière du cerveau à une tâche réalisée. Un traceur radioactif est injecté au sujet, et le rayonnement émis par ce traceur est mesuré sur des capteurs externes. Les traceurs les plus couramment utilisés sont l’eau marquée à l’15O – pour la mesure du débit sanguin –, et le deoxyglucose marqué au 18F – pour la mesure du métabolisme du glucose. Cette technique de localisation des activations cérébrales est de plus en plus souvent remplacée par l’IRMf, du fait de plusieurs inconvénients majeurs : Cette méthode est invasive puisqu’elle nécessite de multiples injections de produits à rayonnement radioactif. De plus, elle ne permet pas de recueil de données de type événementiel, c'est-à-dire en rapport avec la survenue d’événements cognitifs (perception d’un stimulus par exemple), car l’acquisition des données doit s’effectuer sur une assez longue période de temps (90s par exemple).