E.5.c. Conclusion

Il existe donc trois régions majeures déficitaires chez les dyslexiques dans des tâches langagières en modalité visuelle : (1) l’aire frontale inférieure gauche, sur- ou sous-activée chez les dyslexiques, probablement du fait d’une analyse phonologique compensatoire accrue, ou de stratégies articulatoires compensatoires ; (2) les gyri angulaire et supramarginal gauches dont la sous-activation chez les dyslexiques induirait des déficits dans les tâches de lecture et/ou phonologiques ; (3) l’aire temporo-occipitale gauche, dont le déficit d’activation pourrait expliquer les difficultés des dyslexiques dans le traitement pré-lexical de mots lus. Ces trois zones cérébrales sont reportées sur la figure 1.15.

Figure 1.15 : Aires cérébrales déficitaires chez les sujets dyslexiques par rapport aux sujets normo-lecteurs, en modalité visuelle (adapté de (Demonet et al., 2004))
Figure 1.15 : Aires cérébrales déficitaires chez les sujets dyslexiques par rapport aux sujets normo-lecteurs, en modalité visuelle (adapté de (Demonet et al., 2004))