Conclusion

La plupart des études de neuroimagerie et d’électrophysiologie rapportées dans ce chapitre ont été réalisées chez des adultes ayant des séquelles de dyslexie, ce qui rend difficile l’estimation précise de l’étendue des troubles. De plus, les études sur des sujets dyslexiques ne tiennent pas compte des différents sous-types de dyslexies – dont les ‘barrières’ sont très vagues, rendant très difficile la classification d’un sujet dans un sous-type précis – ce qui peut éventuellement masquer certains déficits neurofonctionnels, du fait de la diversité des troubles de la population étudiée. Enfin, la variété des tâches utilisées dans les différentes études – relativement peu nombreuses – ne permet pas d’avoir des résultats suffisamment reproductibles et congruents pour tirer des conclusions définitives.