B.2. Hypothèses

Nous avons basé notre étude sur le modèle IAM de McClelland et Rumelhart (McClelland and Rumelhart, 1981) (voir chapitre 1, paragraphe D.3.b pour une description du modèle). Si l’on se base sur les différentes hypothèses formulées pour intégrer les effets "Top-down" lexicaux à ce modèle, il est probable que ces effets prennent place au niveau pré-lexical (traitement des lettres). Par ailleurs, différentes études de PE suggèrent que les modulations électrophysiologiques dues au traitement pré-lexical sont enregistrées dans la fenêtre temporelle de [140 – 190] ms, au niveau de l’onde N170 (Bentin et al., 1999; Cornelissen et al., 2003) (voir chapitre 1 ; paragraphe E.6.b pour une revue de la littérature). Nous avons donc émis l’hypothèse que les effets "Top-down" lexicaux mis en place dans la reconnaissance de lettre en contexte ‘Mot’ allaient entraîner une modulation de la N170. Nous avons par ailleurs testé l’influence du temps de présentation des séquences linguistiques sur l’identification de lettres (effet "Bottom-up"), puisque ce paramètre a probablement une incidence importante sur les substrats neuronaux de la lecture (voir (Price et al., 1994)).

Nous pouvons résumer notre hypothèse principale en se basant sur le schéma de synthèse de notre problématique générale de travail (voir chapitre 3 ; paragraphe A.1), présenté figure 4.1 :

Figure 4.1 : Schéma de l’hypothèse principale proposée dans l’étude de l’identification de lettres à choix forcé.
Figure 4.1 : Schéma de l’hypothèse principale proposée dans l’étude de l’identification de lettres à choix forcé.