Dans la fenêtre temporelle [240 – 300] ms, les PE induits par l’identification de lettre en contexte ‘Mot’ sont significativement plus amples qu’en contexte ‘Non-mot’, au niveau des électrodes temporo-pariétales gauches (voir les régions indiquées par des flèches vertes sur la figure 4.4, et les cartographies de la NLeft sur la figure 4.5) 38 .
N Left | Amplitude moyenne |
effet de lexicalité | F[1,9] = 9.30; p = .01 |
effet de TP | F[1,9] = 30.32; p = .0004 |
effet d’hémisphère | F[1,9] = 5.14; p = .04 |
Interaction lexicalité/TP | F[1,9] = 7.95; p = .02 |
Interaction lexicalité/hémisphère | F[1,9] = 21.58; p = .001 |
L’analyse post-hoc par test de Scheffé indique que les tracés diffèrent entre les contextes ‘Mot’ et ‘Non-mot’ dans l’hémisphère gauche (p = .0003) et pas dans l’hémisphère droit (p = .81). Par ailleurs, cette analyse révèle aussi que les PE divergent entre les hémisphères droit et gauche dans le contexte ‘Mot’ (p = .0002) mais pas dans le contexte ‘Non-mot’ (.60).
La comparaison des électrodes temporo-pariétales gauches et droites en contexte ‘Mot’ révèle, par test t en séries appariées, une différence significative de tracés dans l’intervalle [242 – 298] ms.
Pour cet évènement (NLeft), les latences ne sont pas analysées par ANOVA, puisqu’il ne s’agit pas d’un pic bien défini, mais d’une déviation négative de potentiel.