Discriminabilité Mnésique Globale (Ag)

Comme dans la première expérience, nous avons déterminé l'aire Ag sous les x-ROCs empiriques individuelles. La valeur moyenne de Ag pour les différentes conditions est présentée dans le Tableau 11. En reconnaissance, Ag a été calculé pour les deux conditions de contexte (arrière-plan identique et différent) puisque le pourcentage de hits peut être déterminé séparément dans les deux cas.

Tableau 11: Pourcentage de hits, de fausses alarmes (FA) et valeur moyenne de A
Tableau 11: Pourcentage de hits, de fausses alarmes (FA) et valeur moyenne de Ag en fonction de la condition d'étude (jugement du genre vs. jugement de l'honnêteté) et de la condition de contexte (arrière-plan identique vs. arrière-plan différent) pour les patients schizophrènes et les participants contrôles

L’interaction double (groupe*encodage*contexte) n’est pas significative ainsi que les deux interactions simples faisant intervenir le facteur encodage. Par contre on observe une interaction simple significative entre les facteurs groupe et condition de contexte, F(1, 46) = 6.22, p = .016. Le changement de contexte perturbe significativement la discriminabilité mnésique chez les patients schizophrènes : arrière-plan identique Ag = 0.75 et arrière-plan différent Ag = 0.73, F(1, 46) = 4.00, p = .051. En revanche, pour les sujets contrôles, on n’observe pas d’effet de contexte : arrière-plan identique Ag = 0.87 et arrière-plan différent Ag = 0.89), F(1, 46) = 2.41, ns.

On observe enfin une supériorité globale de l'étude basée sur un jugement profond d'honnêteté (Ag = 0.85) par rapport à celle basée sur un jugement superficiel de genre (Ag = 0.77), F(1, 46) = 21.75, p(unilatéral) = .00003.