Discriminabilité Mnésique Globale (A_g)

Pour chaque groupe de participants (schizophrènes et contrôles), on trouvera dans le Tableau 13 le taux de hits (réponse oui-arrière-plan identique / visage ancien avec arrière-plan identique), de fausses alarmes (réponse oui-arrière-plan identique / visage ancien avec arrière-plan modifié) et la moyenne des aires A_g pour les deux conditions d'étude (jugement de genre ou jugement d’honnêteté).

Tableau 13 : Pourcentage de hits, de fausses alarmes (FA) et valeur moyenne de Ag en fonction de la condition d'étude (jugement du genre vs. jugement de l'honnêteté) pour les patients schizophrènes et les participants contrôles

L’interaction simple entre les deux facteurs groupe et condition d’étude n’est pas significative, F(1, 46) = 0.88, ns. On observe cependant un effet simple du groupe, F(1, 46) = 18.04, p(unilatéral) = .0001. La discriminabilité mnésique des patients schizophrènes (A_g = 0.60) est significativement plus faible que celle observée chez les participants contrôles (A_g = 0.69). Par contre, nous ne constatons aucun effet significatif de la condition d'étude, F(1, 46) = 0.23, ns. Que l’encodage soit superficiel ou profond la discriminabilité mnésique en mémoire est identique lors d’un test de reconnaissance de l'arrière-plan.