8.2. Paramètres F et R du modèle DPSD

D’après le Tableau 17, nous remarquons que la reconnaissance chez les patients schizophrènes est basée sur les mêmes processus quand le contexte est intrinsèque et quand il est extrinsèque. Deux conditions toutefois se démarquent. En reconnaissance des visages, lorsque le contexte est modifié et que l’encodage a été profond, les schizophrènes se basent uniquement sur R lorsque le contexte est intrinsèque et ils se basent sur R et F lorsque le contexte est extrinsèque. En reconnaissance de contexte cette fois, lorsque l’encodage a été superficiel, les schizophrènes se basent sur F et légèrement sur R lorsque le contexte est intrinsèque et ils ne se basent plus que faiblement sur F lorsque le contexte est extrinsèque.

Tableau 17. Sous processus mis en jeu, d’après le modèle DPSD, lors des deux tâches de reconnaissance et en fonction des facteurs expérimentaux pour les
Tableau 17. Sous processus mis en jeu, d’après le modèle DPSD, lors des deux tâches de reconnaissance et en fonction des facteurs expérimentaux pour les patients schizophrènes

Chez les participants contrôles, le Tableau 18 montre que dans deux conditions la reconnaissance n’est pas basée sur les mêmes processus lorsque le contexte manipulé est intrinsèque et lorsqu’il est extrinsèque. Les contrôles basent leur reconnaissance principalement sur F et parfois faiblement sur R sauf en reconnaissance de visages, quand le contexte est extrinsèque et identique et que l’encodage est superficiel. Dans cette condition, on remarque que la reconnaissance est basée sur F et dans une large proportion sur R.

Tableau 18. Sous processus mis en jeu, d’après le modèle DPSD, lors des deux tâches de reconnaissance et en fonction des facteurs expérimentaux pour
Tableau 18. Sous processus mis en jeu, d’après le modèle DPSD, lors des deux tâches de reconnaissance et en fonction des facteurs expérimentaux pour les participants contrôles