2. Les tournants de l’après-guerre

On a vu que dans « La liberté passe en trombe », Char lui-même prenait soin de dater, par l’usage des notes, l’évolution de l’espoir à la déception, déception vigoureuse, mais suivie tout aussi vivement, dans la même note, de l’affirmation d’un « essor », par une seconde tournure oppositive : « Comment le connaîtraient-ils ? À peine la vague en fureur reposée, les murènes accourent, la baleine blanche s’éloigne, la foi commune se défait… Mais restent la vertu de l’action consommée, la parenté fulgurante de quelques hommes et ce baume de l’essor que rien n’altère (1948). » À l’intérieur même du texte, dont la lecture « à la Radiodiffusion Française » est datée en note du « 15 août 1946 », une autre période encore était délimitée : « Quel étrange sentiment que celui de se pencher sur une époque révolue […]. / Deux années de clarté incertaine, de formes difficiles à fixer faisant suite à un espoir qui ne connut jamais, je crois, d’équivalent dans le long cheminement de la volonté et du courage des hommes […] ». Enfin, en dépit du jugement qui, dans la première note, taxe le texte d’optimisme, le dernier alinéa de ce discours de 1946 laisse sentir une imperceptible déception dans le reproche implicite adressé aux auditeurs : « Mais, s’il vous plaît, qu’à tous ces bras avides de construire des images de bon vouloir on ne tende pas que des fantômes… » La chronologie de l’évolution d’après-guerre s’établirait donc comme suit : un espoir immense en 1944, encore vif bien que menacé d’incertitude en 1946, suivi d’une désillusion en 1948, contrecarrée par une valorisation de « l’essor ».

Ainsi, Char ne cesse de dater lui-même le changement d’après-guerre, la perte de l’espoir, la prise de conscience de la persistance du mal. Il le fait dans Recherche de la base et du sommet mais aussi dans une série d’autres textes, dans les entretiens et dans sa correspondance, dans les préfaces de ses recueils. Jusque dans ses derniers livres, il revient sur cette période d’après-guerre et la désigne par toute son œuvre comme une période de rupture. Mais la date varie, selon les textes, et selon les nuances apportées à l’interprétation de cette rupture. 1948 n’est pas le seul tournant, la période se signale par la complexité des continuités et des changements, qu’il faut examiner sur plusieurs plans, qui se chevauchent, peuvent se contredire.

Recherche de la base et du sommet suivi de Pauvreté et privilège, dans la version parue en 1955 chez Gallimard, divise la période en deux moments, de part et d’autre de 1948. Dans cette répartition, le tournant de 1948 correspond à l’annonce d’un retrait du sujet hors des affaires publiques : « Sait-on qu’au delà de sa crainte et de son souci cet être aspire pour son âme à d’indécentes vacances ? » (Billet IV) Les textes rassemblés dans la deuxième partie de l’ouvrage confirment ce partage par l’absence quasiment totale de références directes à la situation politique et historique. Ces dernières ont été réservées pour la première partie, comme pour signifier un changement d’intérêts et de préoccupations à partir de 1948. Lorsque des analyses politiques apparaissent dans la deuxième partie, comme dans un court passage de « La Lettre hors commerce » à André Breton, elles sont suivies de l’affirmation d’un nouveau rapport du sujet à son temps. Plaçant dans une continuité l’hitlérisme et le communisme, Char commence, dans cette « Lettre », par signaler une fois de plus que le mal politique, révélé par le nazisme, n’a pas pris fin avec la victoire sur Hitler. La période ouverte par la guerre, de ce point de vue, ne se referme pas :

‘Pourvu que l’exigence majeure, la permanence souveraine ne soit pas menacée de destruction et de bannissement, comme ce fut le cas, par les religions (à un degré moindre) puis par l’hitlérisme (jusqu’à la frénésie), demain peut-être par le brûlot policier du communisme, je ne condamne pas une vraie controverse attentive. Mais gardons-nous du sentimentalisme politique autant que de son grossier contraire.’

En revanche, la position du sujet est, quelques lignes plus loin, encore plus radicale que dans le quatrième Billet : « Ma part la plus active est devenue… l’absence. Je ne suis plus guère présent que par l’amour, l’insoumission, et le grand toit de la mémoire. […] Ce juron, quand je parle de l’espoir, c’est un bien que je ne possède plus […] ». Ce texte, en réalité daté de 1947, comme l’indique la seconde édition du livre, est placé dans la seconde partie, « 1948-1954 », ce qui montre bien la volonté de désigner et de dater une rupture franche, en 1948, indépendamment des dates effectives de rédaction. De la même manière, « Heureuse la magie… », dernier texte de la première partie de Recherche de la base et du sommet en 1955, porte la date de 1951 dans l’édition de 1965. Placé à la fin de la première partie de l’ouvrage, il clôt la période 1941-1948 par le constat d’un retour inévitable du mal et met définitivement fin à l’espoir de changement : « À l’intérieur du noyau de l’atome, dauphin appelé à la monarchie absolue, j’aperçois, en promesse, des tyrannies non moins perverses que celles qui dévastèrent le monde […] ».

On remarquera toutefois que la disparition de l’espoir affichée dans la construction du livre n’implique pas le désintérêt du sujet pour l’époque dans la seconde partie, « Pauvreté et privilège ». La situation du sujet est en réalité reformulée : disparition des perspectives d’action dans le cours de l’histoire, mais affirmation d’une vigilance de poète, prenant soin de placer chacun de ses recueils dans une relation d’opposition et de secours, simultanément, par rapport à leur temps. C’est ce qui permet de comprendre la présence des « Bandeaux » dans cette section du livre. Chacun d’entre eux situe le recueil qu’il annonce par rapport à l’époque : « Premiers levés qui ferez glisser de votre bouche le bâillon d’une inquisition insensée – qualifiée de connaissance – et d’une sensibilité exténuée, illustration de notre temps […] », annonce par exemple le « Bandeau des Matinaux ». Cette prise de position pourrait sembler contradictoire avec une répartition des textes élaborée selon l’engagement politique ou le retrait du sujet. Mais les « Bandeaux » ne font plus entendre exactement la même voix que les « Billets à Francis Curel ». L’énonciation a changé de niveau : c’est dans et par les recueils, Fureur et mystère, Claire, Les Matinaux, que semble s’établir la relation à l’époque. D’où, également, la présence, dans cette section de l’ouvrage, du questionnaire « Y a-t-il des incompatibilités ? », qui appelle notamment, comme le montre l’interprétation que lui a donné Georges Bataille dans sa réponse 293 , à une réflexion sur l’engagement du poète ou de l’écrivain.

D’autres textes, postérieurs, font eux aussi de 1948 un tournant significatif. Le préliminaire de À une sérénité crispée mentionne explicitement cette date au début du deuxième alinéa : « Mais dès 1948, l’affable, le hardi visage perd son miel et sa jeune rougeur. » La précision de cette datation est assez remarquable : de tous les recueils d’aphorismes de Char, c’est le seul qui donne lieu à une préface l’inscrivant aussi manifestement dans le temps du calendrier. À une sérénité crispée, publié d’abord en 1951, est indirectement daté par le poème « A*** » qui le suit et se termine par la mention « 1948-1950 » lorsqu’il est intégré comme dernière partie de Recherche de la base et du sommet en 1965. Le « Préliminaire », lui-même daté de 1963, situe pour sa part le recueil dans une période ouverte par la perte du « hardi visage », en 1948, période caractérisée par une « agonie » : « Quelque nom qu’on donne à la nuit, nous la traverserons désormais seuls, sans son conseil ardent. Qu’est-ce donc qui agonise, au plus secret de la vie et des choses […] ? » La mention de cette date en préface donne au recueil une double situation : inscrit dans le temps objectif des sociétés humaines, il se rattache à une temporalité qui déborde le développement propre de l’œuvre et de l’écriture, mais la logique spécifique de ces dernières est simultanément rappelée dans le texte par la mention de « celle à qui nous adressons sans retouches certaines chaudes et violentes paroles ». La date de 1948 est traitée comme une date historique : appartenant au temps calendaire, elle se voit attribuer une signification à partir du changement qu’elle délimite. Mais sa présence dans ce « Préliminaire », qui oriente le sens du recueil par rapport aux recueils précédents, lui donne aussi une signification dans le développement de l’œuvre. Cette date fait de À une sérénité crispée un recueil inscrit dans la circonstance, justifiant par là sa présence dans Recherche de la base et du sommet, alors même que la spécificité des énoncés que le recueil contient les détache de l’actualité. Cette forme singulière de relation entre l’œuvre et le temps historique témoigne, comme on le verra à propos de la question de l’engagement, d’une autre place donnée à l’écriture par rapport à l’époque, laquelle reste toujours un des horizons du recueil. Car ce « Préliminaire » montre en outre la persistance, en 1963, du souci d’établir une relation entre le développement de l’œuvre et un temps historique, quelle que soit l’interprétation conférée à ce dernier.

En 1963, au moment du « Préliminaire » de À une sérénité crispée, le tournant de 1948 n’est pas présenté exactement dans les mêmes termes qu’en 1955, au moment de la composition de la première édition de Recherche de la base et du sommet. Il est en revanche toujours situé dans la continuité du « mal » dont le nazisme s’est révélé être l’exemplification, ce qui montre la place centrale accordée à cette expérience de la guerre au sein de l’œuvre :

‘Envers celle à qui nous adressons sans retouches certaines chaudes et violentes paroles lorsque se dispose à nous ronger, à nous détruire, un mal foisonnant et entouré de murs, tel le nazisme, nous nous sentons tout droit et tout devoir. Celle-là nous écoute, et de près nous entend, nous exhorte. Sous ses yeux, nous nous cachons, nous combattons, enfin nous existons.
Mais dès 1948, l’affable, le hardi visage perd son miel et sa jeune rougeur. Quelque nom qu’on donne à la nuit, nous la traverserons désormais seuls, sans son conseil ardent. Qu’est-ce donc qui agonise, au plus secret de la vie et des choses, malgré l’espoir matériel grandi et l’aiguillon du verbe humain ?’

Le changement nommé au début du deuxième paragraphe est différent de ce que le parcours de Recherche de la base et du sommet laissait comprendre en 1955. Nul retrait du sujet, ici, à partir de 1948. Au contraire, le futur, « nous la traverserons désormais seuls », montre la poursuite de l’attitude caractérisant la période de la guerre que décrit le premier paragraphe. Le tournant de 1948 semble cette fois extérieur au sujet qui le distingue dans une « agonie », ayant lieu « au plus secret de la vie et des choses ». Mais cette agonie apparaît aussi dans ce texte comme ce qui contamine « l’affable, le hardi visage », désigné également par le substantif « la nuit » ou le pronom « celle-là ». Cette « nuit », qui disparaît en 1948, est décrite comme ce qui « conseille », « exhorte », fait « combattre » et « exister ». Par là, elle s’apparente à ce que Char appelait en 1955 « l’espoir », tout en s’en distinguant par ce qui, dans sa nomination, la dissocie du sujet. Notons ici la résurgence au milieu des années 60 de ce souci du politique et de l’époque, placé dans la continuité de l’expérience de la guerre. En 1963, date du « Préliminaire », est réaffirmée la rupture de 1948, interprétée en des termes partiellement proches de ceux de 1955, mais non identiques.

La complexité de l’après-guerre, la non-linéarité d’une période, qui est à envisager à la fois comme un tout, compris entre les dates de 1941 et 1948, et comme un chevauchement de ruptures selon les plans considérés, est éclairée par cette image de « Note sur le maquis » :

‘Dans la rapide succession des espoirs et des déceptions, des soudains en-avant suivis de déprimantes tromperies qui ont jalonné ces quarante dernières années, on peut discerner à bon droit la marque d’une fatalité maligne, la même dont on entrevoit périodiquement l’intervention au cours des tranches excessives de l’histoire, comme si elle avait pour mission d’interdire tout changement autre que superficiel dans la condition profonde des hommes.’

Les multiples périodisations de l’après-guerre, données sur le moment ou plus tard, semblent le symptôme de ce temps fait d’une « rapide succession des espoirs et des déceptions, des soudains en-avant suivis de déprimantes tromperies ». On a vu comment l’allocution de 1946, « La Liberté passe en trombe », désignait, dans le texte lui-même ou par le jeu des notes, une succession de périodes temporelles assez brèves. La datation de la « Note sur le maquis » est elle aussi assez intéressante de ce point de vue. La préoriginale faisait figurer entre parenthèses les dates 1943-1946 en bas du texte 294 ; la version de la première édition de Recherche de la base et du sommet a supprimé les dates, mais rajouté le paragraphe cité ci-dessus qui se termine par cette indication temporelle : « L’année qui accourt a devant elle le champ libre… ». Ce paragraphe, écrit sur un feuillet séparé, collé sur la même feuille que la préoriginale imprimée et découpée, date sans doute de 1955, comme les autres variantes observables dans le manuscrit du recueil 295 . Enfin, la version de l’édition de 1965 donne à ce texte la date de 1944. La première datation faisait donc de 1946 une date placée dans le prolongement de la période du maquis : 1943-1946. Le texte se concluait sur un paragraphe plutôt optimiste, suggérant la possibilité de poursuivre l’action, en dépit des « soucis ». L’espoir, sur lequel se fondait la lutte du maquis, était toujours, d’après cette première publication, le moteur des projets de 1946. La date du texte étant supprimée en 1955, on ne peut savoir quelle était l’année de cette « appréhension » à refouler pour lui « laisser le champ libre ». En revanche, l’édition de 1965 a situé en 1944 la date de cette crainte, à laquelle le regard rétrospectif avec lequel le lecteur aborde ce recueil donne la valeur d’une prémonition.

1944, 1945 et 1946 sont donc aussi des tournants dans la période d’après-guerre. 1944 apparaît a posteriori comme une année au cours de laquelle se manifestent les premiers signes d’incertitude sur la possibilité de poursuivre l’élan d’espérance qu’a fait naître le combat victorieux du maquis. « Quelque chose, qui était hostile, ou simplement étranger à cette espérance […] » est dénoncé dans la « Note sur le maquis ». « La Lune d’Hypnos », texte daté de 1945 dans l’édition de 1965, perçoit les premiers indices d’un échec du changement dans l’attitude des hommes d’Alger, dont la rencontre est datée au début du texte de « la mi-juillet 1944 ». 1946 est aussi un moment où l’incertitude se fait jour. La fin du texte « Dominique Corticchiato » peut se lire de diverses façons : on a vu l’interprétation positive d’une conclusion portée par l’espérance : « Tout est à recommencer ». Mais ce peut être aussi bien le signe d’un changement qui a échoué. La fin d’un autre texte, daté de 1946, mais non repris dans Recherche de la base et du sommet pourrait confirmer le climat de cette année-là, marqué par la volonté de poursuivre l’action engagée pour changer la société, tout en surmontant l’apparition d’une inquiétude : « J’espère que la société à l’avènement de laquelle nous travaillons, se moquera, à sa majorité, de Machiavel et des expédients de sa faiblesse. » 296 Un autre témoignage, lui aussi indépendant de la mise en œuvre de la chronologie d’après-guerre, mais appartenant à l’ensemble des commentaires donnés par l’auteur sur cette période, fait de 1946 une rupture importante. Jean-Claude Mathieu rappelle à la fin de son ouvrage les propos de Char tenus en 1980 à France Huser : « Depuis il y a malnutrition¸ qu’on comprenne cela comme on voudra. Après 1946, ma vie ne concerne guère que moi, quelques êtres qui me sont chers et mon travail. » 297

Enfin, il faut encore mentionner les débuts des années 50 que Char qualifie de « ressaisissement » dans un texte de 1965 sur Nicolas de Staël, repris dans Recherche de la base et du sommet :

‘Le « printemps » de Nicolas de Staël n’est pas de ceux qu’on aborde et qu’on quitte, après quelques éloges, parce qu’on en connaît le rapide passage, l’averse tôt chassée. Les années 1950-1954 apparaîtront plus tard, grâce à cette œuvre, comme des années de ‘ressaisissement’ et d’accomplissement par un seul à qui il échut d’exécuter sans respirer, en quatre mouvement une recherche longtemps voulue. […]’

1954-1955 apparaissent alors comme des années du regard rétrospectif, des années de bilan, dont l’occasion est fournie par la publication de Recherche de la base et du sommet.

On trouverait dans les entretiens accordés par Char aux journalistes ou à différents visiteurs d’autres exemples de ces datations. Dans son témoignage paru en 1997, Daniel Delzard, qui a fréquenté Char de 1952 jusqu’au début des années 1960, rapporte par exemple combien les années 1948, 1949, 1950, furent selon les mots du poète des « années sombres » 298 .

Un intense travail d’historicisation de l’œuvre par son auteur se met donc en place à cette époque et ne cessera plus. Les recueils d’avant-guerre, Le Marteau sans maître et Dehors la nuit est gouvernée précédé de Placard pour un chemin des écoliers, sont repris dans cette perspective à l’occasion de leur réédition. Les préfaces ajoutées après-guerre ont pour fonction de mettre les œuvres en perspective les unes par rapport aux autres, et surtout, de leur donner un sens au regard des événements historiques dont elles apparaissent comme la prémonition. Cette relation à l’époque est encore désignée dans « Faut-il brûler Kafka ? », où il s’agit de prendre le contrepied de la relation inverse, celle qui fait des œuvres des produits d’une époque, selon les idéologies marxistes dominantes. Elle apparaît dans « Hugo », repris dans Recherche de la base et du sommet, et dans « Impressions anciennes ». La persistance de cette mise en relation de l’œuvre et de l’époque signale non la fin d’un rapport au politique mais plutôt son déplacement.

La période d’après-guerre est donc particulièrement complexe quant à ses périodisations et ses ruptures ; elle ne se réduit pas au constat d’une absence de changement politique et au désir de « vacances » du sujet en 1948. La « Note sur le maquis » met en avant l’idée d’une succession de périodes rapides impliquant un retour, mais ce retour du mal a toujours une dimension d’exception : dans un manuscrit de ce texte, Char évoque les « événements capitaux » 299 au cours desquels intervient « la marque d’une fatalité maligne ». Telle est la crise de l’après-guerre : le retour de ce qui devrait être unique, de ce qui est de l’ordre de l’événement, entraîne une crise de la pensée du changement, une crise du rapport à l’avenir, une crise de l’histoire.

Notes
293.

Réponse parue dans la revue Botteghe oscure, Rome, n°VI, 1950, reprise in Georges Bataille, Œuvres complètes, tome XII, « Articles 2. 1950-1961 », Paris, Gallimard, 1988, pp. 16-28.

294.

Une version imprimée de ce texte, découpée et collée dans le dossier manuscrit de Recherche de la base et du sommet, nous fait supposer qu’il y a eu une édition préoriginale, mais nous n’en avons pas retrouvé le lieu ni la date. Voir BLJD, Fonds René Char 769-38, AE-IV-27.

295.

BLJD, Fonds René Char 769, Ae-IV-27.

296.

« Faut-il brûler Kafka ? », Action, juillet 1946.

297.

Jean-Claude Mathieu, op. cit., vol. II, p. 281.

298.

« Échos d’une amitié de trente-cinq années avec René Char », Trois poètes face à la crise de l’histoire, op. cit., p. 223-233.

299.

BLJD, Fonds René Char 769, Ae-IV-27 : « événements capitaux » est barré sur le manuscrit et remplacé par « tranches excessives », qui correspond à la version imprimée.