6. L’action de la poésie

De certains textes de Recherche de la base et du sommet se dégage une définition explicite de la place et du rôle du poète et de la poésie par rapport à ses contemporains. Ces passages montrent à quel point les analyses sur l’époque ne sont pas conçues indépendamment d’une réflexion sur la fonction de la poésie.

Le Bandeau de « Fureur et mystère » est le plus représentatif d’une définition du poète mettant au premier plan la relation de celui-ci à la société de son temps. Le texte est, à l’origine, une réponse à une enquête lancée par la revue Esprit, en juillet 1948, partant du constat que « la vie publique française souffre d’un malaise croissant » 362 . Le questionnaire porte sur la légitimité, l’idéologie et la tactique des « anciens partis révolutionnaires » dans la construction d’un « ordre social nouveau », et sur la possibilité d’autres formes d’action politique. Reflet de l’inquiétude politique du moment, ce questionnaire appelle une réponse très concrète sur la « structure », la « doctrine d’action », la « pensée politique » d’un ancien ou d’un nouveau parti. Les questions, frappantes de précision, invitent à réfléchir sur la « durée », le « rythme », et les « moyens » de « la révolution sociale ». Char y répond par un texte portant comme titre « Le poète ». Alors que dans le premier Billet à Francis Curel l’engagement dans la résistance supposait une implication de la personne même de l’auteur, l’activité d’écriture apparaissant à elle seule « dérisoirement insuffisante » face à l’ampleur du mal, dans cette réponse à l’enquête d’Esprit Char au contraire se pose comme poète, ne dissocie pas derrière ce nom, la personne biographique de l’instance auctoriale. Ce qui laisse entendre qu’il répond aux débats politiques en poète, dans et par son œuvre. Mais cette œuvre, comme la réponse à l’enquête s’applique à le préciser, n’est pas dépendante d’un projet de société, pas plus qu’elle n’est, à l’inverse, sans rapport avec son temps. En ces années où le débat sur l’engagement est incontournable, Char adopte, discrètement mais avec fermeté, une position sur la question.

L’engagement de l’homme lui-même, on l’a vu, disparaît progressivement. Char continue certes de se battre, plusieurs années après l’armistice, pour ses anciens camarades de maquis ; il s’engage en 1949 en faveur d’étudiants grecs condamnés à mort 363  ; proteste avec Camus contre la condamnation de deux soldats algériens 364 , prend position sur l’affaire Kravtchenko, toujours en 1949, etc. Mais il est vrai, comme le fait remarquer Patrick Née, que « l’énonciation proprement journalistique disparaît quasiment au début des années 50 ; ne subsistent plus que de brèves interventions, hommages ou mises au point […] » 365 . En revanche, il faut souligner que Char, de l’après-guerre jusque dans les dernières années de son œuvre, prend soin de se situer en tant que poète au regard de la société. Le statut de l’ancien résistant chef de maquis, dont l’ombre portée comptait dans la légitimité des interventions journalistiques de l’après-guerre, passe progressivement au second plan derrière la voix du poète. Le retrait d’après-guerre serait alors à voir avant tout comme retrait du résistant, de l’homme engagé par ses actes quotidiens dans la vie politique de son pays ; l’écriture poétique prend le relais tout en définissant une place différente pour cette voix elle-même différente. Les « Bandeaux », dans lesquels l’énonciateur intervient comme auteur des ouvrages qu’il présente, deviennent alors un espace privilégié de cette prise de position.

La première moitié de la réponse de Char à l’enquête d’Esprit, présente cette singularité de ne pas répondre aux questions posées par la revue. L’auteur s’attache d’abord aux caractéristiques du « poète » et du « poème ». Par un geste réflexif, il met en cause, pour commencer, la situation de communication elle-même. Le poète est présenté de telle sorte qu’il ne peut être un destinataire de cette enquête :

‘Le poète, on le sait, mêle le manque et l’excès, le but et le passé. D’où l’insolvabilité de son poème. Il est maudit, c’est-à-dire qu’il assume de perpétuels et renaissants périls, dans la mesure où il refuse, les yeux ouverts, ce que d’autres acceptent, les yeux fermés : le profit d’être poète. Il ne saurait exister de poète sans appréhension, pas plus qu’il n’existe de poème sans provocation. Le poète passe par tous les degrés solitaires d’une gloire collective dont il est, à juste titre, exclu. C’est la condition même pour sentir et dire juste.’

Il semble qu’on ne puisse, aux yeux de Char, profiter du titre de poète pour se faire directement entendre par ses contemporains. Il ne saurait dire plus clairement qu’il n’est pas le guide romantique d’un peuple avec lequel l’échange serait immédiat. La réponse de Char met au jour, non pas l’impossible dialogue avec la société, mais la nécessité de son apparent échec. Placé en dehors des circuits d’échanges économiques, il est « insolvable », tout comme il ne lui appartient pas de monnayer son nom, de tirer « profit d’être poète ». Char s’inscrit ici dans une tradition, qu’il nomme, celle des poètes « maudits », mais il prend soin de préciser immédiatement les conséquences d’une telle position : le poète « est dans la malédiction, c’est-à-dire qu’il assume de perpétuels et renaissants périls, autant qu’il refuse les yeux ouverts, ce que d’autres acceptent, les yeux fermés : le profit d’être poète. Il ne saurait exister de poète sans appréhension pas plus qu’il n’existe de poèmes sans provocation. » La situation de « malédiction » est implicitement défendue dans ce passage contre sa revendication inauthentique. Visant certainement l’attitude des surréalistes auxquels fait allusion l’opposition des « yeux ouverts » et des « yeux fermés », Char souligne l’exigence de mettre en adéquation le discours du poème (sa « provocation ») et l’attitude du poète (son « appréhension »). Comme au moment de la lettre à Benjamin Péret de décembre 1935, il reproche à ces poètes tirant « profit d’être poète » (Bandeau), de ne pas « accorder leurs actes du jour avec leurs pensées de la nuit » 366 .

Placé en marge de la société qu’il critique, le poète est en même temps, d’après ce Bandeau de « Fureur et mystère », le plus lucide sur elle : « il doit accepter que sa lucidité soit jugée dangereuse ». D’où son indignation devant l’attitude des poètes qui réclament une reconnaissance sociale après avoir choisi cette position marginale. Dans un entretien avec Jean Duché, en 1948, Char évoque l’animosité de Reverdy : « […] mais quel dommage que Reverdy ait dit tout ça sur ses contemporains… » Quand le journaliste répond que Reverdy « n’a pas la place qu’il mérite et [qu’] il en souffre », Char s’emporte : « Ces poètes sont vraiment extraordinaires. Ils ont choisi, ils ont crié qu’ils étaient des poètes maudits et ensuite, quand on les laisse dans leur coin ils ne sont pas contents. Ou bien ils se font insulter et ils se plaignent. […] » 367 . Notons que la métaphore monétaire désigne chez Char un réseau d’échanges symboliques. La position de rupture du poète « maudit », insolvable, n’ayant pas de profit à espérer de son nom, n’est pas, ou pas essentiellement, à comprendre comme une marginalité économique. Char s’insurge violemment dans un article de la revue Empédocle, « Services littéraires spéciaux » 368 , contre la parution d’une collection intitulée « De quoi vivaient-ils ? » Projet tendancieux selon lui, tournant au « procès » et à la « nécrophagie » : « Accusé Verlaine, votre misère était simulée, vous êtes un escroc. Accusé Voltaire, vous êtes un chevalier d’industrie. Accusé Nerval, c’est de fonds secrets que vous avez nourri vos Chimères, et un périodique littéraire de nous faire connaître à grand titre votre qualification : vous êtes un espion. » Ce que Char montre bien, derrière la forme de réquisitoire que prennent ces enquêtes, c’est leur présupposé : « Mais ne voyez-vous pas quelles tristes causes on vous fait instruire, et quels aveux on attend que vous arrachiez à vos clients, et l’usage qu’on en fait ? » Discréditer la valeur des œuvres de ces auteurs, au nom d’un décalage entre leur insertion économique et leurs revendications critiques, c’est confondre la « misère » matérielle et la misère de l’esprit, la marginalité sociale et l’indépendance morale. Surtout, c’est vouloir anéantir ce qui apparaît du même coup, par cette réaction qu’elle suscite, comme une réelle force de subversion. Mais le danger de cette attitude sociale réactive est une réelle mise à mort : « De quoi vivaient Villon, Hölderlin, Baudelaire, Rimbaud ? Ou plutôt de quoi sont-ils morts ? » Autant dire que Char n’éprouve pas la mauvaise conscience de l’écrivain de la classe bourgeoise, nourri par elle, mais se retournant contre son idéologie, selon les termes de l’analyse sartrienne. Cette contradiction, certains peuvent la retourner à l’écrivain, mais Char ne présente pas en ces termes la question de la relation du poète à la société. Il s’inscrit en faux contre les analyses marxistes auxquelles son texte pour l’enquête « Faut-il brûler Kafka ? », on l’a vu, lui donne l’occasion de répondre. Char, avec diplomatie mais fermeté, défend dans l’hebdomadaire communiste une position indépendante de la littérature par rapport au contexte social et politique : « Les impératifs sociaux et politiques, soit distinctement, soit indirectement, influencent certes, les formes et les thèmes de l’œuvre littéraire sans toutefois qu’on soit en droit d’affirmer qu’ils les déterminent entièrement. » 369 Et de distinguer en les mentionnant successivement « les œuvres qui coexistent avec ces impératifs » et « celles d’absolue valeur qui les annoncèrent ». Toutes les œuvres ne se valent pas : Char s’attache à réintroduire des différences là où l’idéologie prométhéenne du progrès fait courir le risque du « nivellement ». Mais surtout, il place l’œuvre dans un rapport de non coïncidence avec son époque. Non pas an-historique mais détachée d’une histoire trop facilement anticipée par sa « science », dont Char attaque discrètement les présupposés sans heurter frontalement son auditoire communiste : « la politique sera, on le sait, une science parvenue bientôt au terme de sa conquête », fait-il mine de concéder, mais « l’homme qui la fait appliquer ou la supporte, demeure un tableau noir à fleur de frisson. » Aux doctrines annonçant la fin de l’histoire par l’installation d’une société idéale, Char répond indirectement en rappelant que « les choses ne sont pas si simples », en maintenant une attitude interrogative et en refusant de réduire « l’énigme de notre temps » : « l’homme […] demeure un tableau noir à fleur de frisson. » 370

Enfin, remarquons, au sujet des rapports du poète et de la société dans le Bandeau de « Fureur et mystère », la proximité de l’œuvre de Georges Bataille, que révèle une phrase comme celle-ci : « le poète est la partie de l’homme réfractaire aux projets calculés ». Char, qui a été marqué par sa lecture de L’Expérience intérieure, comme il le confie dans une lettre à Michel Leiris 371 , s’est peut-être souvenu, dans ce passage du Bandeau, de « l’opposition à l’idée de projet » par laquelle se définit « l’expérience intérieure » 372 . Ce rapprochement est corroboré par le dialogue entre ces deux œuvres dont témoignent les articles de Bataille sur l’œuvre de Char, ainsi que sa réponse, en 1950, dans la revue Botteghe oscure, à l’enquête lancée par le poète, « Y a-t-il des incompatibilités ? » Situant la question sur le plan du « débat sur la littérature et l’engagement », débat « décisif » 373 selon lui, Bataille y répond en affirmant que « l’incompatibilité de la littérature et de l’engagement, qui oblige, est […] précisément celle de contraires. » Et il poursuit avec ces phrases sans ambiguïtés :

‘L’engagement dont la crainte de la faim, de l’asservissement ou de la mort d’autrui, dont la peine des hommes firent le sens et la force contraignante éloigne au contraire de la littérature, qui semble mesquine – ou pire – à qui cherche la contrainte d’une action indiscutablement pressante, à laquelle il serait lâche ou futile de ne pas se consacrer tout entier. S’il y a quelque raison d’agir, il faut la dire le moins littérairement qu’il se peut. 374

La littérature ne peut qu’être incompatible avec le mouvement général de la société, où règne nécessairement « l’activité utile », selon Bataille : « l’esprit de la littérature est toujours, que l’écrivain le veuille ou non, du côté du gaspillage, de l’absence de but défini, de la passion qui ronge sans autre fin qu’elle même, sans autre fin que de ronger. » 375 La fin de la réponse de Bataille au questionnaire de Char reprend entre guillemets le terme de « malédiction », peut-être en référence à l’emploi du mot dans le Bandeau de « Fureur et mystère » :

‘Héritant les prestiges divins de ces prêtres et de ces princes affairés, assurément, l’écrivain moderne reçoit en partage en même temps le plus riche et le plus redoutable des lots : à bon droit la dignité nouvelle de l’héritier prend le nom de « malédiction ». Cette « malédiction » peut être heureuse (fût-ce d’une manière aléatoire). Mais ce que le prince accueillait comme le plus légitime et le plus enviable des bienfaits, l’écrivain le reçoit d’abord en don de triste avènement. Son partage est d’abord la mauvaise conscience, le sentiment de l’impuissance des mots et … l’espoir d’être méconnu ! 376

La position de Char peut se rapprocher de celle de Bataille quant au refus de soumettre le poème à la logique de l’utile qui gouverne le social. Cet accord est d’autant plus plausible qu’il rejoint l’opposition de Char au principe de la subordination des moyens aux fins, telle que le revendiquent les idéologies politiques de son temps. « Réfractaire aux projets calculés », le poète s’oppose, par cette formule, aussi bien au principe d’utilité selon Bataille, qu’à la soumission de l’écriture à un avenir lointain, « calcul[é] ». Le dialogue de l’œuvre de Char avec celle de Bataille s’ébauche seulement ici, mais il se développera et se poursuivra encore longtemps puisque l’édition originale de Retour amont 377 porte en épigraphe une citation de L’Expérience intérieure.

Le Bandeau des « Matinaux » dans l’édition de 1955 de Recherche de la base et du sommet prend soin, lui aussi, de situer le recueil qu’il présente par rapport à la société contemporaine. Le ton se durcit et l’opposition entre le poète et la société devient frontale. Elle se fait dans le discours et ne passe pas par un portrait du poète comme dans le Bandeau de « Fureur et mystère » :

‘Premiers levés qui ferez glisser de votre bouche le bâillon d’une inquisition insensée – qualifiée de connaissance – et d’une sensibilité exténuée, illustration de notre temps, qui occuperez tout le terrain au profit de la seule vérité poétique constamment aux prises, elle, avec l’imposture, et indéfiniment révolutionnaire, à vous.’

La poésie est présentée comme le lieu d’une défense de la liberté contre « l’imposture ». Elle est éminemment politique dans sa fonction de protestation, et en se proclamant « indéfiniment révolutionnaire », elle situe de son côté à elle un mot d’ordre de la politique de son temps. Nous verrons en étudiant le recueil des Matinaux dans le chapitre 7 toutes les implications de ce Bandeau. Quant à celui de Claire, il ne comporte, dans cette édition de 1955, qu’une seule partie, qui ne fait aucune allusion directe à l’époque contemporaine 378 . Toutefois, placé entre les deux autres Bandeaux, il acquiert la force de contre-pouvoir que les descriptions de la nature possédaient dans Feuillets d’Hypnos. Le portrait de la jeune fille, le motif de « l’eau qui monte » signalent en outre ; comme nous le verrons, là aussi, à l’occasion de l’étude de la pièce, une autre incarnation de la « contre-terreur ».

Enfin, relevons dans la deuxième partie de la première édition de Recherche de la base et du sommet, un dernier exemple de la description de la place du poète dans son temps et de l’historicité de la poésie. Dans le texte sur Rimbaud, qui porte comme titre « En 1871 » : l’apparition de « l’enfant de Charleville [qui] se dirige à pied vers Paris » est très précisément situé par rapport à un moment charnière du monde auquel il appartient :

‘Arthur Rimbaud jaillit en 1871 d’un monde en agonie, qui ignore son agonie et se mystifie, car il s’obstine à parer son crépuscule des teintes de l’aube de l’âge d’or. Le progrès matériel déjà agit comme brouillard et comme auxiliaire du monstrueux bélier qui va, quarante ans plus tard, entreprendre la destruction des tours orgueilleuses de la civilisation d’Occident.’

Adoptant un point de vue général, Char situe le poète dans le devenir des époques. Comme il le précisera dans un autre texte « Arthur Rimbaud », de 1956, « Rimbaud est le premier poète d’une civilisation non encore apparue […] ». Cette manière de situer les poètes en fonction du changement de civilisation qu’ils annoncent ou dont ils signalent le crépuscule est tout à fait remarquable. Elle montre la relation profonde qui unit un poète à une époque aux yeux de Char et elle indique combien l’auteur continue de penser en ces termes et d’approfondir cette question au-delà du tournant des années cinquante, période à laquelle nous nous limitons dans cette étude.

L’édition originale de Recherche de la base et du sommet montre ainsi, dans son organisation en deux grandes sections, le passage d’un discours tenu par le résistant-poète, qui prend position sur les événements de la guerre et de l’après-guerre, à un discours du seul poète qui, dans les Bandeaux situe son œuvre par rapport à son époque, dans ses enquêtes invite à réfléchir sur les « incompatibilités » du social et du poétique, et dans ses textes critiques pense l’histoire de la poésie dans ses relations avec le devenir des sociétés et des civilisations. Le tri opéré par Char dans ses publications journalistiques, leur organisation dans Recherche de la base et du sommet témoignent du désir de mettre en avant le passage d’une position (celle du résistant) à une autre (celle du seul poète). La mise en œuvre de cette évolution souligne en effet le changement qui a lieu autour de 1948, mais elle montre aussi une continuité, la persistance d’une prise de position du sujet, sur la société et sur son devenir, même après l’abandon de son rôle en tant que résistant. La réédition du recueil en 1965, avec de nombreux ajouts, et son intégration dans les Œuvres complètes témoignent quant à elles de l’importance aux yeux de Char de ces textes qui situent l’œuvre par rapport à son temps.

Notes
362.

« Enquête sur la France désorientée », Esprit, juillet 1948.

363.

Lettre adressée à Combat, 23 août 1949.

364.

« Seuls les simples soldats trahissent », Combat, 14 mars 1949.

365.

« René Char dans l’arène idéologique de son temps : les utopies sanglantes du XXe siècle », art. cit., p. 160.

366.

Lettre à Benjamin Péret du 7 décembre 1935, reproduite dans René Char. Dans l’atelier du poète, op. cit., pp. 227-229.

367.

« Visite à René Char », entretien avec Jean Duché, Le Figaro littéraire, 30 octobre 1948.

368.

« Services littéraires spéciaux », Empédocle, n°9, mars-avril 1950. Texte reproduit dans René Char. Dans l’atelier, op. cit., pp. 609-610.

369.

« Faut-il brûler Kafka ? », art. cit.

370.

Ibid.

371.

Lettre à Michel Leiris, citée ci-dessus.

372.

Voir L’Expérience intérieure, Paris, Gallimard, [1943,] [1954,] repris en coll. « Tel », 1978, p. 18.

373.

« Lettre à René Char sur les incompatibilités de l’écrivain », Botteghe oscure, Rome, 1950, repris dans Georges Bataille, Œuvres complètes, « Articles II. 1950-1961 », vol. XII, Paris, Gallimard, pp. 16-28.

374.

Ibid., p. 23.

375.

Ibid., p. 25.

376.

Ibid., p. 27.

377.

Retour amont, Paris, G.L.M, décembre 1965.

378.

Le texte de la seconde partie du Bandeau dans les éditions ultérieures de Recherche de la base et du sommet correspond au « Prière d’insérer » de la pièce. Il est, lui, très virulent contre le « monde contemporain ». Voir René Char. Dans l’atelier du poète, op. cit., p. 591.