2.2 Données historiques, politiques et économiques

L’histoire ancienne du Gabon est à peu près inconnue jusqu’à la fin du XVe siècle où des navigateurs portugais établirent les premiers contacts entre l’Europe et les populations du pays qui allait devenir le Gabon. Au milieu du XIXe siècle, le Gabon s’est allié à la France par divers traités de protection.

Le premier fut signé le 9 février 1839 entre le roi Denis Rapontchombo et le Capitaine de Vaisseau Bouët Willaumez chargé de sélectionner des points d’escale pour l’escadre française de répression du trafic des esclaves et, par la même occasion, de créer des comptoirs commerciaux français dans ces escales. En 1962, un traité comparable officialise la présence française dans la région du Cap Lopez à l’embouchure de l’Ogooué.

La fin du XIXe siècle qui voit se multiplier les voyages de découverte et les documents laissés par les nouveaux explorateurs (Du Chaillu, Marquis de Compiègne, Savorgnan de Brazza, par exemple) nous permettent d’avoir une meilleure connaissance de l’histoire et de la vie dans les régions de l’intérieur du pays. En 1910, le Gabon devient partie intégrante de « l’Afrique Équatoriale Française » (A.E.F) dont le gouverneur général résidait à Brazzaville capitale du Congo, avant d’accéder au statut de République autonome en 1958.