DEUXIEME PARTIE :
les différentes formes d’aide au développement

Introduction

L’état de connectivité du continent africain, nous l’avons vu dans la première partie de ce travail, présente des résultats mitigés. Le concept de sous-développement qui est fréquemment utilisé pour définir la situation des pays africains n’est autre que la conséquence de son manque d’infrastructures, de productivité et pour tout dire de sa industrialisation. Sachant que toutes les tentatives qui ont été engagées depuis les années 1960 pour essayer de changer la situation l’ont été sous l’impulsion des gouvernements étrangers, Il nous paraît intéressant d’évaluer le rôle joué par les organismes internationaux parmi lesquels figurent le PNUD, et l’UIT qui s’investissent dans le domaine technologique. En fait, il s’agira d’évaluer leur contribution dans l’impulsion des politiques publiques en matière de développement d’infrastructures de télécommunication. Cela a été vu dans les précédents développements, les réseaux de télécommunication du continent africain souffrent de leur obsolescence, et d’une grande insuffisance en termes de connectivité. S’intéresser au rôle des organismes internationaux, c’est évaluer leur implication en ce qui concerne le développement des réseaux de télécommunication en Afrique.

L’objectif de cette partie sera donc de mesurer l’implication de ces institutions en faveur du développement des réseaux de communication en Afrique. En clair, de soupeser les retombées des politiques engagées par le PNUD, l’U.I.T (Union Internationale des Télécommunications) et autres, en faveur de l’accompagnement du continent africain dans sa quête de renouvellement et du développement de ses infrastructures de télécommunication. Ce sera aussi l’occasion d'évaluer le rôle, les missions et les perspectives de l'U.I.T considéré comme principal acteur en la matière.

L’objectif ici est d’évaluer les politiques publiques engagées. Le Gabon en tant que pays référent dans notre étude servira, dans les chapitres qui vont suivre, de terrain d’évaluation de l’implication des pouvoirs publics en matière d’investissement technologique. Il conviendra donc de faire une sorte d’état des lieux des réseaux et des dispositifs de communication : téléphones, fax, télex, micro-ordinateurs, etc.

Il s’agit donc ici de mettre au clair la politique du gouvernement gabonais en matière de technologies d’information et de communication. Il conviendra pour cela d’évaluer les moyens (tant matériels que financiers, en marge des discours d'intentions), mis en oeuvre pour doter le pays d’une infrastructure de qualité. L’objectif ici étant de faire une expertise de la politique de communication au Gabon.