2° Des enquêtes par questionnaire

Trois ont été menées mais elles n’ont recueilli, comme d’habitude, qu’un petit nombre de réponses ce qui oblige à une certaine prudence au niveau des conclusions qu’il est possible de tirer. En outre, les gens qui répondent sont ceux qui ont fait plus que la majorité pour l’ouverture sur la dimension internationale. Ils ne représentent pas la moyenne de leur catégorie 6 .

  • 2001 : Enquête auprès des professeurs d’HG de l’Académie de Grenoble, inscrits à l’APHG ( Association des professeurs d’Histoire et Géographie )

Deux questionnaires ont été élaborés, un destiné aux « actifs », l’autre aux retraités. Ils sont parvenus aux destinataires en même temps que la « Lettre de la Régionale » revue de l’APHG-Grenoble et ont été aussi placés sur son site Internet. Quinze sont revenus, soit un sur dix environ. Ceux des retraités sont en général mieux renseignés pour des raisons de disponibilité. Une deuxième tentative a été faite, plus restreinte, au début de l’année scolaire suivante en renvoyant le même questionnaire dans l’établissement ou à défaut au domicile de certains enseignants. Ceux qui ont été contactés étaient connus de la Régionale, donc susceptibles de répondre à une demande personnelle.

Au total, il est parvenu 30 réponses, soit 22 pour les actifs et 8 pour les retraités, tous relevant de l’enseignement public à l’exception de 1.

Il était prévu initialement de faire une enquête spéciale sur les anciens coopérants et le rôle qu’ils ont joué dans l’éducation au développement. Ils sont relativement nombreux dans l’enseignement secondaire, la plupart des établissements en ont vu passer un ou plusieurs. Cela n’a pas été possible car les services officiels, pour des raisons de déontologie n’ont pas pu fournir les coordonnées de ceux qui ont travaillé ou travaillent dans l’académie. Deux questions les concernant ont donc été ajoutées dans le questionnaire. D’autres ont pu être joints grâce à des contacts personnels.

  • 2002 : Enquête sur le club Tiers Monde du lycée Vaugelas ( Chambéry )

Ce club a été choisi parmi d’autres, pour plusieurs raisons. D’abord, il a une longévité exceptionnelle : on peut le suivre sur près de 30 ans ( il a été crée en 1975 et il est

toujours actif ). Il reste des traces de ses activités dans des comptes-rendus de séances consignés dans des cahiers et dans un journal publié pendant une dizaine d’années. En outre il fait partie d’un collectif de clubs Tiers Monde, phénomène assez exceptionnel, depuis vingt ans. Il a été possible de retrouver un nombre relativement important d’anciens. Un questionnaire leur a été proposé et des contacts directs établis avec certains. En outre ce club avait effectué, en 1988, une enquête auprès des élèves du lycée sur le thème : « Les jeunes et le Tiers Monde ». Le compte-rendu en a été publié dans le journal de l’association « Peuples Solidaires ». Les données de cette enquête seront utilisées.

  • 2003 : Enquête auprès de certains établissements scolaires

Certains établissements scolaires ont été contactés directement par l’envoi d’un questionnaire. Ils avaient été signalés, au cours d’entretiens ou dans diverses publications et documents d’archives, pour être particulièrement actifs en ce qui concerne l’Education au développement et les actions humanitaires. Il a été possible d’en compléter la liste grâce à :

  • A l’Inspection académique de Savoie qui a fait une enquête en 1999 sur les clubs de solidarité internationale dans les établissements secondaires. Des contacts ont été pris avec les autres Inspections académiques : nous n’avons pas pu trouver la trace d’enquêtes analogues.
  • Au service des relations internationales du rectorat qui gère le « partenariat nord-sud »
  • Au Conseil Général de Savoie et Savoie-Solidaire ( association qui gère ses actions de développement ) : une action de grande envergure, intitulée « Un cœur gros comme le monde », a été mise en place dans les 38 cantons de Savoie, pour commémorer l’an 2000. Beaucoup d’établissements scolaires y ont participé.

37 questionnaires ont été envoyés dans les établissements avec lesquels il n’y avait pas eu de relations directes et sans pouvoir désigner un destinataire précis. Les réponses ont été rares. Certaines venaient de retraités. Il aurait fallu aussi pouvoir profiter de listes analogues pour des périodes plus anciennes. Elles sont impossibles à trouver.

Notes
6.

Les textes des questionnaires d’enquête ont été rassemblés dans l’ANNEXE 8.