1° DES PROGRAMMES PLUS OUVERTS SUR LE TIERS MONDE

La décolonisation a crée des équilibres nouveaux dans le monde, dont l’enseignement doit forcément faire état. L’étude des civilisations africaines, du Tiers Monde en tant que tel et de ses problèmes de développement s’inscrivent dans ce climat nouveau. Il faut y associer l’influence des nouveaux courants historiques, l’Ecole des Annales, les efforts de l’EHESS 64 , de F.Braudel et d’un groupe d’historiens pour valoriser les autres cultures et faire prendre en compte les résultats d’une recherche historique qui se développe à cette époque. Ils vont permettre d’introduire la notion de civilisation en Terminales et d’y intégrer d’autres sciences humaines. Les progrès de la recherche sur l’histoire de l’Afrique leur faciliteront la tâche. En outre les enseignants ont besoin qu’on reprécise les programmes. Avec la disparition de « l’Union Française », puis de « la Communauté », ils se demandent quels pays il faut continuer à étudier et sur quoi interroger au baccalauréat. Historiens et Géographes  65 signale que dans les programmes, la Tunisie et le Maroc continuent à être étudiés avec la France, après accord des ambassadeurs, mais pas l’Indochine.

Notes
64.

EHESS : Ecole des hautes études en Sciences sociales.

65.

 Historiens et géographes est la revue de l’association des professeurs d’histoire et géographie ou A.P.H.G.