Un des moteurs les plus puissants de la pénétration de l’Afrique à l’Ecole, ce sont les enseignants eux-mêmes. Quelques uns, une minorité particulièrement motivée, ont choisi de faire au Tiers Monde une place privilégiée dans leurs cours et dans les activités périscolaires de leurs établissements. Au départ, ils sont le plus souvent seuls, il n’existe pas vraiment de demande de la part des élèves ou des parents et pas non plus beaucoup d’appui de la part de leurs collègues et de l’institution. Mais ils veulent faire partager leur intérêt pour les cultures africaines et leurs inquiétudes devant le sous-développement. Dans les années 80, ils seront mieux soutenus avec l’officialisation de l’Education au développement 87 .
Cf 2° partie C : « l’appui de l’institution a partir des années 80 surtout ».