D) LES AUTRES ACTEURS DE L’EDUCATION AU DEVELOPPEMENT A L’ECOLE

Les efforts des enseignants appuyés, à partir de la fin des années 70 surtout, par une politique volontariste du Ministère, ont contribué à faire entrer les pays du Sud dans les écoles et à changer le regard qu’on portait sur eux. Mais l’Education au développement ne peut pas être l’exclusivité de l’Ecole. Pour être efficace elle doit être relayée aussi en dehors d’elle. Les partenaires extérieurs sont énumérés avec précision dans la circulaire du 9 août 1984 140  : ce sont les organisations internationales, les organisations non-gouvernementales et les mouvements associatifs, les collectivités locales et régionales, les centres de documentation. La multiplicité des circulaires, surtout depuis les années 80, engageant les enseignants à établir une collaboration avec ces organismes, donne une idée de l’importance que le Ministère lui accordait. Il en était question dans chaque note publiée dans le B.O. concernant l’éducation au développement. Certaines circulaires lui étaient même entièrement consacrées. Elle était aussi encouragée dans d’autres journaux officiels de l’Education nationale, par exemple Les Echos de l’Académie   pour Grenoble. L’Ecole a donc vite pris conscience de l’intérêt de ces acteurs extérieurs et leur a ouvert ses portes dès les années 70. Inversement ses partenaires voyaient en elle un moyen privilégié de sensibilisation car c’est à l’école que se forment les générations de demain. La collaboration s’est donc établie en général sans difficultés et elle constitue une des causes des progrès de l’Education au développement.

Notes
140.

B.O.E.N. n° 31du 6/9/1984