1° PORTRAIT DES PARTENAIRES DE L’ECOLE

Les organisations internationales

Les organisations internationales, dont beaucoup sont nées au lendemain de la guerre, veulent développer « un attachement aux valeurs universelles ». En ce qui concerne plus particulièrement l’éducation à la compréhension internationale, quelques articles de la Convention des droits de l’enfant résument bien les objectifs :

‘«  Inculquer à l’enfant le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales…
Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne.
Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux… »’

L’Ecole noue très vite des liens avec ces organisations. Le Ministère attend qu’elle les fasse connaître ainsi que les valeurs qu’elles défendent. C’est avec l’UNICEF pour la défense des droits des enfants, l’UNESCO qui travaille sur l’Ecole et la culture et la FAO pour la lutte contre la faim, que les relations sont les plus étroites. Par exemple, tous les ans au moins, une circulaire du B.O.E.N. rappelle la longue tradition de collaboration avec l’UNICEF. Elle engage les enseignants à faire connaître ses actions dans tous les domaines intéressant l’enfance ( eau, centres de nutrition, écoles…) et à les soutenir dans le cadre des clubs UNESCO, des foyers socio-éducatifs, à travers les activités d’éveil ou les P.A.E. Par contre, les institutions européennes ne sont pas souvent citées dans le B.O.E.N., comme des partenaires possibles, sauf le Conseil de l’Europe à l’occasion d’une semaine européenne d’éducation à la citoyenneté mondiale.

Des conventions sont signées entre les organisations internationales et le Ministère. Elles peuvent par exemple financer certaines expérimentations dans les écoles, fournir de la documentation et parfois des intervenants. Les enseignants et les centres de documentation ont eu souvent recours, à une époque, aux affiches, expositions, dossiers, documents audiovisuels qui leur étaient envoyés gratuitement ou à un prix abordable. En 2002, le Ministère a signalé un site Internet de l’UNICEF destiné aux jeunes : « la voix des jeunes ».

Inversement, ces organisations bénéficient d’actions généralement ponctuelles, vente de cartes UNICEF au moment de Noël par exemple, qui sont menées dans les écoles. L’argent récolté va alimenter le budget global de l’UNICEF sans qu’il soit possible de savoir précisément à quoi il est destiné. Les contacts avec le Tiers Monde sont donc limités. C’est la raison pour laquelle cette collaboration s’efface un peu à partir du moment où le partenariat direct avec les pays du Tiers Monde se développe. Une action qui permet des contacts personnalisés avec un partenaire africain avec lequel on peut échanger, est un support beaucoup plus mobilisateur pour les élèves comme pour les enseignants.