Le cadre

L’initiative a été prise par la municipalité de Chambéry et l’association qui pilote ses projets au Burkina Faso. Elle voulait intégrer des échanges scolaires dans l’opération de coopération décentralisée menée avec la ville de Ouahigouya. Une commission « Education » a été créée et les écoles ont été « démarchées » systématiquement. Certaines se sont limitées à des actions ponctuelles et à une participation aux manifestations organisées par la ville de Chambéry quand elles concernaient l’Afrique. Mais d’autres, entre 3 et 5 écoles, ont essayé de s’engager dans une véritable démarche d’éducation au développement, sur la durée.

Quelques principes communs inspirent cette action :

L’éducation au développement est un aspect important de « l’Education » : « c’est par là que se construira une mondialisation à visage plus humain » 163 . Elle s’intègre donc dans l’éducation à la citoyenneté internationale.

L’éducation au développement doit commencer très tôt et se poursuivre tout au long de la scolarité.

Nous sommes « tous semblables et tous différents », il faut donc aller à la rencontre d’autres peuples et faire apparaître la spécificité de leurs cultures mais aussi les liens entre les civilisations.

Il faut mieux faire connaître, revaloriser l’Afrique et montrer qu’il n’y a pas de fatalité aux situations qui paraissent les plus désespérées.

Notes
163.

Extraits de Tam-Tam, la feuille de l’association Chambéry-Ouahigouya : Compte-rendu. de l’action dans les écoles primaires par une institutrice.