Elle a connu plusieurs phases : dans la plupart des établissements universitaires, dans les années 80, il s’agissait surtout d’initiatives individuelles d’enseignants, de chercheurs et d’étudiants. Avec les programmes européens « Erasmus » et « Socrates », les relations internationales commencent à s ‘inscrire dans l’institution. Mais c’est surtout depuis la fin du siècle qu’elles font l’objet d’une politique volontariste. Un numéro spécial des « Echos de l’Académie » a été consacré en 1996 aux activités internationales 216 . Il insiste sur la vocation internationale de l’académie de Grenoble. La lecture des documents de présentation des universités et des écoles supérieures et la visite de leurs sites Internet sont également éloquentes : « l’International » fait l’objet d’une rubrique particulière et l’ouverture sur l’International est un objectif clairement affirmé. L’université J.Fourier de Grenoble : « L’ouverture internationale doit devenir une véritable culture à l’intérieur de l’Université », l’université de Savoie : « l’International au cœur de la politique de l’université » 217 .
préparer à la mobilité, qui va devenir la règle. Outre la formation générale, l’enseignement supérieur a multiplié, ces dernières années, les formations professionnelles. Il sort des universités et des écoles supérieures, des professionnels qui doivent être capables d’être efficaces dans un cadre élargi. Une expérience à l’étranger apparaît actuellement indispensable : elle est d’ailleurs obligatoire dans certains cursus.
Le Ministère et l’enseignement supérieur se sont donné les moyens de cetteouvertureà une dimension internationale. En collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères, l’Education nationale a crée une agence, « Edufrance » dont l’objet est de « promouvoir l’enseignement supérieur français à l’international ». Au niveau de la région Rhône-Alpes, les programmes « Tempra » visent à développer la coopération universitaire et scientifique avec tous les partenaires de l’enseignement supérieur de la Région et se traduisent par l’attribution de bourses de mobilité et de subventions de soutien à des programmes de recherche… Ils concernent en particulier la Tunisie et le Maroc. Au niveau académique, les universités ont éprouvé le besoin de structurer ces nouvelles activités. Elles se sont dotées d’une section internationale dont le responsable est généralement le vice-président de l’université. C’est ainsi qu’en Savoie, en 1999, est née la D.R.I. ( direction des relations internationales ), qui accompagne cette politique d’ouverture. Elle a un correspondant dans chaque UFR. Pour la recherche et l’expertise, le G.I.P.E.I. a été crée par l’académie de Grenoble 218 .
Cf. ANNEXE 5, 3° partie.
Cf. DOCUMENT 15.
GIPEI : Groupement pour l’ingénierie pédagogique et éducative à l’International. Cf. La formation des enseignants : L’IUFM de Grenoble, 3° partie C 2°.