3° LE MANQUE D’IMPULSION LIE A L’INSUFFISANCE DE LA RECHERCHE

La recherche est un apport indispensable si on veut faire de l’éducation au développement une dimension importante de « l’ Education ». Elle peut mettre à sa disposition des connaissances et des analyses sans cesse plus approfondies et qui se renouvellent et aussi des expériences pour sa mise en pratique pédagogique.

Depuis la fin des années 60 surtout, les Sciences de l’éducation ont réussi à s ‘imposer dans le domaine de la recherche. Mais il est difficile de trouver un panorama complet de tous les organismes de recherche et des recherches en cours en sciences de l’éducation. En effet, cette recherche est mal structurée, mal coordonnée, dispersée entre beaucoup d’organismes officiels tels que l’INRP, les universités, les Ecoles Normales supérieures, les IUFM, le CNRS.…, auxquels il faut ajouter des groupes indépendants comme les CRAP, le GFEN, l’ACHAC… 242 , quelques associations et des chercheurs isolés. Ce chapitre se limitera donc à un simple « aperçu », qui doit beaucoup aux publications de

l’INRP et au rapport intitulé « Pour un programme stratégique de recherche en éducation », publié en 2002, sous la direction d’A.Prost.

Deux constatations s’imposent . Les chercheurs n’orientent pas leur travail vers l’éducation au développement en général, sauf dans le courant des années 80, quand le ministère essayait de la promouvoir. La recherche comme l’éducation sont pénalisées par une liaison chercheurs / enseignants, embryonnaire.

Notes
242.

C.R.A.P. : Cercle de Recherche et d’Action Pédagogique. G.F.E.N. : Groupe Français d’Education Nouvelle. A.C.H.A.C. : Association Connaissance de l’Histoire de l’Afrique Contemporaine.