Assurer la promotion de l’expertise française en matière de recherche et de formation

Ce 3° objectif est beaucoup plus récent. En 1998, la DGER a commandé une étude sur « l’organisation et les pratiques d’ingénierie d’appui aux dispositifs de formation ». La circulaire de juillet 2001 insiste sur ce point. Il existe actuellement un marché immense et très ouvert de la formation, où aucun pays n’a réussi à s’imposer. Il est donc nécessaire de créer une bonne image du savoir-faire français exportable. A la demande d’autres pays, la France peut proposer des dispositifs de formation qui supposent, au préalable, une analyse de l’environnement économique, social, culturel, une évaluation des dispositifs existants, une analyse des besoins de formation, en collaboration avec tous les acteurs. Le plan de formation sera ensuite élaboré et les résultats des diverses actions, évalués, pour savoir si les objectifs ont été atteints.

L’enseignement agricole est à même de répondre à ces besoins. Il peut faciliter les échanges entre enseignants et élèves, envoyer des formateurs qui auront été eux mêmes formés et accueillir des stagiaires. Il peut contribuer aussi à l’élaboration de matériel pédagogique. Ces dispositifs de formation ne sont naturellement pas immuables. Le contexte, dans lequel ils ont été élaborés, est en perpétuel changement ( développement d’une économie de marché, politique de l’Etat, urbanisation, problèmes d’environnement …), ils devront donc évoluer aussi en permanence.