Des moyens

D’après les témoignages, la DGER ne se contente pas de montrer la voie, elle essaie aussi de fournir des moyens, à qui veut se lancer dans la coopération internationale.

Dans quel cadre ?

Il faut d’abord pouvoir utiliser le programme des cours. En général les programmes sont assez souples pour permettre l’introduction de l’éducation au développement. Le programme des BTS peut s’y prêter, avec l’étude de la mondialisation et une comparaison entre des systèmes divers de production. En 1995, une nouvelle option « Education au développement » est proposée à partir de la Seconde pour tous ceux qui visent des bacs technologiques ou professionnels. Les travaux effectués sont pris en compte à l’examen. Une réflexion est néanmoins lancée actuellement sur un remaniement des programmes. La mise en place de formules pédagogiques plus novatrices est particulièrement bien adaptée à la coopération internationale. En BTS, 120 heures peuvent être utilisées à la demande. Des « Modules d’adaptation régionale », ou « des « Projets d’utilité sociale » ou des « Modules d’initiative locale » peuvent également servir de cadre. Le Ministère encourage aussi les activités périscolaires : création de clubs, publication de journaux, soirées culturelles…La DGER insiste sur l’intérêt de s’intégrer dans des actions internationales comme le sommet mondial de l’alimentation ou l’année européenne contre le racisme…ou nationales : la Journée puis la semaine de « la coopération pour le développement à l’Ecole », en lien avec le Ministère de l’Education Nationale. La collaboration avec les ONG, les collectivités locales, les organisations professionnelles est également favorisée. Les circulaires présentent souvent une liste des associations qui peuvent apporter une aide ( stages, intervenants,montage de projets...) Ce sont souvent des groupes qui vont très loin dans la réflexion sur le développement tels que l’AFDI dont nous avons parlé plus haut.