- a - La dynamique urbaine des villes chinoises

Comme d’autres villes de l’Asie du Sud-Est en fort développement, Pékin et Shanghai connaissent un rythme élevé d'urbanisation et un processus de métropolisation depuis la mise en œuvre de la politique d'ouverture en 1978. Le taux d’urbanisation de la Chine s'est accru fortement passant de 18% en 1978 à 31% en 1999, et peut-être à 48-50% selon les estimations pour 2020 (Imura et al., 2000). Pékin et Shanghai se développent plus rapidement que les autres villes et elles jouent des rôles importants dans le développement économique et social de la Chine.

Shanghai d’une superficie de 7.823 km² et 13 millions de résidents est la ville la plus peuplée du pays avec 13 millions d’habitants et une densité moyenne de 22.553 personnes par km². La population flottante est de 2,5 à 3 millions. C'est l'une des zones la plus urbanisée du pays. En 1998, le taux d'urbanisation de la région de Shanghai était de 72% et atteindrait 76% en 2005.22 Le revenu par tête à Shanghai était 4.000 US$, soit trois fois le niveau national (Zhou & Sperling, 2003).

Pékin, troisième grande ville du pays en pleine expansion, a une municipalité administrativement indépendante qui couvre une vaste superficie de 16.808 km². En 2001, elle comptait 13,833 millions d'habitants et une population flottante de 2,628 millions. La population en zone urbaine est passée de 6,3 millions en 1990 à 8,6 millions d’habitants en 2001, soit un accroissement de 36,5% en 10 ans alors que la superficie urbanisée a presque doublé, passant de 397,4 km² à 747,8 km²sur la même période.

Notes