- Chapitre 5 - L'expertise étrangère : diagnostics et recommandations

Bien que le Doi Moi (renouveau) démarre en 1986, l’économie vietnamienne enregistre des taux de croissance élevés seulement à partir de 1992 alors que le pays, sous l’impulsion de l’Etat parvient à attirer des flux importants d’investissements directs étrangers, faisant du Viêt-nam l’un des pays les plus attractifs de l’Asie du Sud-Est. Pour rendre plus attractif la destination pour les investisseurs étrangers, un réseau technique d’infrastructures urbaines est indispensable. Pour ce faire, le pays doit faire appel aux organisations internationales et les bailleurs de fonds. Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) qui est le pionnier dès 1990 et puis la Banque Mondiale, la Banque Asiatique de Développement, le JICA, la JBIC, etc. deviennent progressivement les partenaires importants du pays en apportant leurs aides officielles au développement (ODA) dans la maintenance et l’amélioration des infrastructures urbaines qui sont peu développées et ne vont pas certainement avec l’image d’un environnement attractif pour les investissements directs étrangers. C’est dans le cadre de projets sous l’égide de la Banque Mondiale ou la BAD, ou celui de la coopération bilatérale avec des pays comme le Japon, l’Allemagne, la France, etc. que les consultants internationaux apportent leurs aides et leurs conseils aux problèmes de développement d’un réseau technique urbain.