Du côté des pouvoirs publics vietnamiens, l'investissement nécessaire dans le transport de masse à grande capacité est mentionné dans les SDAU récents de Hanoï et Hô Chi Minh Ville. Dans des documents officiels ou non, on lit que l’aide bilatérale des pays étrangers pour la réalisation de ces infrastructures de transport collectif est bienvenue.
L’ensemble des "experts" vietnamiens des enquêtes Delphi réalisées dans les deux villes, en 2001 et 2004 considèrent les transports collectifs comme une des priorités des investissements urbains à venir, notamment le développement des systèmes de transport de grande capacité, surtout le métro lourd. Selon eux, il faut surtout développer des modes lourds comme le métro souterrain ou aérien. 60% des experts dans l’enquête Delphi de 2004 à Hô Chi Minh Ville retiennent cette option pour 2020.164Plus de 50% des habitants interrogés dans l'enquête approfondie de 2001 sur les transports urbains de Hanoï sont du même avis.
Dans des débats en ligne en 2002 et 2003 consultables sur internet (en particulier le site web www.vnexpress.net ) sur les mesures à prendre pour la restriction des modes de transport individuel, nous avons repéré au moins une trentaine de contributions. La majorité des intervenants estiment que le développement du transport collectif, notamment du transport de masse, est une condition préalable à remplir pour imposer des mesures de restriction des transports individuels motorisés.
VO Kim Cuong a soutenu que si on voit bien les conséquences de la congestion urbaine à Bangkok qui lui a coûté 4 milliards de US$ pendant les deux années 1993 et 1994 l'investissement aussi tôt que possible dans le MRT est très indispensable (VO Kim Cuong, 2000)